POUR LA LIBERATION DE NAZANIN ZAGHARI-RATCLIFFE DETENUE EN IRAN

L’information qui suit se trouve malheureusement reléguée au second plan en raison des multiples incidents qui ont lieu dans le détroit d’Ormuz. Néanmoins, Women e Life qui invite au retour au calme en appelle à la sagesse et à la raison. Un geste d’apaisement de la part de l’Iran serait particulièrement bienvenu.
En 2016, un groupe de travail de l’ONU avait dénoncé la détention arbitraire en Iran de Nazanin Zaghari-Ratcliffe, une Irano-Britannique.

Employée de la Fondation Thomson Reuters – branche humanitaire de l’agence de presse canado-britannique du même nom -, cette femme a été arrêtée à l’aéroport Imam Khomeini de Téhéran en avril 2016 alors qu’elle quittait l’Iran après avoir emmené sa petite fille de 22 mois, pour rendre visite à sa famille.

Accusée de propagande contre le régime, elle a été condamnée à cinq ans de prison.
Bien qu’elle nie catégoriquement cette allégation, sa situation demeure extrêmement préoccupante.

Agée de 40 ans, Nazanin Zaghari-Ratcliffe été transférée lundi dans le service psychiatrique d’un hôpital de Téhéran où elle est surveillée par des Gardiens de la Révolution, a annoncé ce mercredi sa famille.

« Il est possible que ce soit un prélude à sa libération» mais c’est aussi «possible qu’autre chose soit en train de se passer», a déclaré son mari Richard Ratcliffe sur BBC 4. Il souhaite que son épouse reçoive des soins médicaux mais se dit désormais «inquiet».

Le transfert de la détenue vers un hôpital aurait été recommandé par un psychiatre, du fait de la «forte détérioration» de son état de santé. Mais les membres de sa famille sur place n’ont toujours pas eu la possibilité de la rencontrer.

Son cas a accru les tensions entre l’Iran et le Grande-Bretagne, fournisseur d’armes de l’Arabie saoudite.
Ces dernières se sont trouvées également attisées en raison de la condamnation à dix ans de prison pour espionnage d’une employée iranienne du British Council, en Iran, au mois de mai dernier.

De plus, le climat de vive tension entre Téhéran et Washington sur fond de renforcement des sanctions économiques pour cause d’inquiétudes concernant le développement du nucléaire en Iran ne font que rendre plus délicate la résolution du cas de Nazanin Zaghari-Ratcliffe.

Women e Life, webmagazine féminin ouvert sur le monde, tient à ajouter sa voix à celles de ses proches mais aussi des hommes et femmes qui se mobilisent pour parvenir rapidement à un dénouement heureux de cette affaire.

Patrick Gorgeon Women e Life

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