Avec l’arrivée des beaux jours, Mesdemoiselles, Mesdames, serez toutes bien inspirées de suivre les conseils gracieusement livrés par Women e Life. Car visiblement, depuis un certain temps ,il y a du laisser-aller.
C’est du moins ce que fait clairement apparaître une enquête sur la pratique sportive au féminin menée par la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire en collaboration avec l’institut IPSOS.
Il n’en fallait pas plus pour que nous fassions une sportive transition avec le twwet de soutien adressé aujourd’hui au journal l’Equipe par Emmanuel Macron : « Le sport nous rassemble, nous fait rêver, nous fait nous dépasser. Il est une part de notre identité«
Un avis partagé par 28% des Françaises qui affirment être totalement convaincues du rôle essentiel du sport, alors que les hommes ne sont que 19% à abonder dans ce sens.
Bien sûr, depuis maintenant plus an, la raison du coup de frein à l’élan sportif est toute trouvée.
La faute revient bien évidemment à la course de fond sanitaire portant le dossard COVID-19 qui est venue restreindre pour ne pas dire interdire les possibilités de se livrer individuellement à des activités sportives notamment en salle, mais aussi et c’est un comble en équipe au grand air.
L’enquête montre d’ailleurs que la crise sanitaire contribue à creuser d’avantage les inégalités d’accès à la pratique sportive. Pourtant, vous êtes toutes pleines de bonne volonté, et surtout conscientes des bienfaits que procure la pratique de sports.
Or les résultats sont là. Si les femmes déclarent pratiquer 2h30 de sport par semaine, cela représente tout même 30 minutes de moins que l’année dernière ( en 2019 : 3h01) et 48 minutes de moins que les hommes ( 3h18 pour les hommes en 2020).
Or nombre de femmes se déclarent fortement impactées par le manque d’activité physique
La faute à la COVID et aux restrictions sanitaires, qu’il s’agisse de confinements ou de couvres-feux.
Oui parce que après 18H, la « bête à picots » serait beaucoup plus active qu’entre 6H du matin et 17H59 : étonnant non ?
Toujours est-il que 67 % de femmes déclarent avoir eu plus de difficultés à pratiquer une activité physique.
En conséquence, elles déclarent être plus fortement impactées par le manque d’activité physique : 79% d’entre elles ont ressenti au moins un impact négatif sur leur bien-être physique, psychologique ou leur état de forme général parce qu’il leur était plus difficile d’avoir une activité physique :
• Sur leur bien-être physique : 62% d’entre elles ont ressenti un impact vs 55% des hommes
• Sur le bien-être psychologique : 59% d’entre elles impactées vs 42% des hommes
• Sur les relations sociales : 44% d’entre elles le ressentent
• Sur l’état de forme en général : 57% des femmes sont à nouveau plus impactées vs 47% chez les hommes
Quoi qu’il en soit, les Françaises sont convaincues du rôle essentiel du sport pour la santé. Une bonne nouvelle qui en attend une autre qui se fait attendre.
Pour preuve, 65% affirment que dans l’hypothèse d’une fin de pandémie en 2021, une reprise des activités physiques et sportives indispensable, sera immédiatement inscrite à leur programme.