LE GRAND RETOUR DE L’AMÉRIQUE DANS LA LUTTE CONTRE LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE

C’est une excellente nouvelle !

Passé la cuisante épreuve du mandat de D.Trump qui a conduit au retrait des États-Unis de l’Accord de Paris, le Sommet sur le Climat organisé par le nouveau président Joe Biden, qui débute aujourd’hui, marque une ambitieuse et encourageante volonté de réengagement de la première puissance mondiale sur un dossier brûlant.

Surtout lorsqu’on constate à la lecture du dernier rapport annuel sur l’état du climat en Europe, publié ce jeudi, par le service Copernicus pour le changement climatique, qu’à l’échelle mondiale, 2020 a été l’une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées à l’échelle mondiale et la plus chaude en Europe.

Pendant deux jours, 40 dirigeants mondiaux parmi lesquels le Chinois Xi Jinping, le Russe Vladimir Poutine, le pape François, Emmanuel Macron et de nombreux acteurs vont prendre part aux discussions par visioconférences.

Le 46e président des Etats-Unis, qui a fait de l’écologie l’une de ses promesses de campagne en prévoyant de mettre l’accent sur les questions de transition de l’économie américaine, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, revêt une grande importance en termes de géopolitique internationale.
À tel point que les climatosceptiques notoires que sont les présidents brésilien et philippin Jair Bolsonaro et Rodrigo Duterte, fort isolés et dépourvus, commencent à prendre sérieusement la mesure des enjeux.

Au vu de la politique que défend Joe Biden, Women e Life estime utile de faire référence à une chronique mise en ligne le 11 juin 2019 qui se faisait l’écho des propositions de Elizabeth Ann Warren, une femme politique et universitaire américaine, membre du Parti démocrate qui siège au Sénat des États-Unis depuis le 3 janvier 2013, pour le Massachusetts.

Consciente que la crise climatique exige des actions significatives, immédiates et audacieuses, son Green New Deal envoyait un signal fort, susceptible de faire école aux Etats-Unis comme dans bien d’autres pays.
Elisabeth Warren avait estimé que son pays devait prendre le taureau par les cornes et se placer sans plus tarder dans ce domaine, en leader.

Après avoir réintégré l’accord de Paris en février, le Sommet du Climat voulu par les États-Unis donne t’il crédit à cette ambition ?

Faut-il rappeler que John Kerry nommé par Joe Biden envoyé spécial en charge du climat, avait signé, le 22 avril 2016,l’accord de Paris sur le climat au nom des Etats-Unis, sa petite-fille assise sur ses genoux, au siège de l’Organisation des Nations unies (ONU) ?

L’occasion pour Women e Life de conseiller le livre écrit par Naomi Klein, journaliste d’investigation et essayiste, et Rebecca Stefoff, auteure d’ouvrages non romanesques pour enfants et jeunes adultes portant sur la science et l’histoire.

Intitulé : » Vaincre l’injustice climatique et sociale : feuilles de combat à l’usage des jeunes générations », toutes deux s’adressent dans cet ouvrage publié chez Actes Sud, à la génération née au début du siècle pour expliquer notamment la nécessité d’une baisse de la température de 1.5 degrés.

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