La danse est sans nul doute la plus belle et magique respiration qu’il vous sera possible de prendre à l’issue d’une longue période de confinement et de fermeture des espaces culturels pour cause de pandémie Covid.
De quoi justifier amplement que vous vous précipitiez à Chaillot – Théâtre national de la Danse – du 3 au 5 juin 2021, pour assister à l’un des tous premiers spectacles de danse sous le signe de l’Australie.
L’occasion de découvrir « Colossus », qui met en scène la compagnie de danse de Stephanie Lake, chorégraphe australienne dont les succès sautent en AWARDS comme des cabris.
Après avoir dansé avec les meilleures compagnies de danse contemporaine d’Australie au cours des dix dernières années, Stéphanie Lake se concentre désormais sur son travail chorégraphique.
Avec près de cinquante élèves du Conservatoire national supérieur de musique et de danse(CNSMDP), elle donne corps dans son « Colossus » à une chorégraphie XXL qui explore la joie et la tension de l’expérience collective.
Le spectacle remplit la scène d’une masse vivante qui se déplace à l’unisson dans une individualité sauvage.
Le style de mouvement unique de Stephanie Lake allie insouciance et précision, mariant abstraction et émotion.
Stéphanie Lake atteint l’extrême de l’exploration physique dans ses œuvres. Les corps sont projetés, fondus et cascade dans des phrasés percutants qui mènent à des moments de délicatesse. Elle parvient par son art à associer complexité et beauté.
Reflet d’un pays-continent, l‘Australie, « Colossus » déploie des charmes insoupçonnés dans une recherche gestuelle permanente.
Stephanie Lake n’a peur de rien. Sa danse voit grand. Vous sortirez de « Colossus » grandi(e)s et transporté(e)s.
Démonstration qu’il y a du génie dans l’air. De quoi vous faire succomber à l’effet Lake.
Une séquence vidéo vous donne un aperçu de ce qu’il vous sera donné de vivre intensément, du 3 au 5 juin 2021, au Théâtre national de la Danse, à Paris.