Il est des apparences trompeuses !

Comment une jeune israélienne aussi séduisante par ailleurs dotée d’indéniables qualités, dernièrement nommée ministre de l’Intérieur au sein du gouvernement de Naftali Bennett, nouveau Premier ministre de l’Etat hébreu, a t’elle pu être amenée à déclarer : « Les enfants palestiniens sont de petits serpents. Nous les tuons avant qu’ils ne grandissent » ?

Si ce propos jette un froid, il soulève également de nombreuses questions que Patrick Gorgeon, rédacteur en chef de Women e Life, auteur d’un livre intitulé « Enfants soldats : du Virtuel au Réel » aborde à travers les différents personnages de son roman basé sur des faits d’actualité ayant trait aux conflits armés au Moyen-Orient, notamment en Syrie, et au terrorisme.

De quoi justifier que votre webmagazine féminin indépendant ouvert sur le monde s’arrête sur le profil de cette ingénieure devenue la nouvelle vedette de la droite nationale israélienne, afin de tenter de comprendre ce qui peut conduire Ayelet Shaked à condamner ainsi une jeunesse palestiniennne en proie à une lutte sans merci à laquelle rien ne semble en l’état pouvoir mettre un terme.

Surtout lorsqu’on sait que cette dernière rejette la création de deux États, milite pour la limitation des pouvoirs de la Cour suprême, et rêve de mettre à l’index certaines ONG dont elle exècre, comme une large partie de la droite, le discours «antisioniste».

Pourquoi vouloir faire endosser à des enfants innocents, en l’occurence Palestiniens, une responsabilité qui revient de longue date à des adultes qui n’ont ni le courage ni la volonté de bâtir une paix durable dans cette région du globe ?