Suite à notre dernière chronique consacrée à Kamila Valieva, une patineuse artistique russe qui a réalisé l’un des temps forts des Jeux de Pékin en réussissant le premier quadruple saut d’une femme en compétition olympique, Women e Life aimerait croire que l’information donnée par des médias russes est sans fondement.
Si les allégations concernant le contrôle positif de la très jeune patineuse artistique à une substance interdite depuis 2014 lorsqu’elle s’est présentée jeudi à l’entraînement, devaient se révéler exactes, son titre de championne olympique serait remis en question.
À l’origine de l’affaire : la trimétazidine, ou TMZ, un médicament qui agit en augmentant le flux sanguin vers le cœur et en limitant les variations rapides de la pression artérielle, dont l’utilisation figure sur la liste des substances interdites par l’Agence mondiale antidopage (AMA) depuis 2014.
Alors que les États-Unis et le Japon attendent leurs médailles dans les coulisses et que l’on se demande si Valieva participera à sa prochaine épreuve mardi, l’affaire se complique encore, cette jeune patineuse artistique russe n’ayant que 15 ans.
Or, les règles définies par l’AMA, stipulent que les athlètes qui commettent des violations des règles antidopage doivent être nommés publiquement, ce qui n’est pas obligatoire si la personne concernée est mineur et a donc moins de 18 ans.
Le patinage artistique est un sport de prestige pour la Russie, qui a obtenu des résultats exceptionnels aux Jeux olympiques et aux championnats du monde. On comprend donc que toute décision visant à pénaliser Valieva ou de priver l’équipe de ses médailles provoquerait probablement un tollé national.
Bien qu’il soit précisé par certains que « le médicament trimétazidine n’aide en aucun cas un athlète » et précisent; que cette substance n’a été trouvée qu’en décembre en quantité infinitésimale; qu’aucune trace de ce médicament n’aurait été décelée dans ses échantillons avant ou depuis », l’affaire jette un trouble.
L’ancienne patineuse russe en couple Tatiana Volosozhar, qui a remporté deux médailles d’or aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014, a manifesté sa solidarité avec Valieva sur les médias sociaux, appelant à utiliser le hashtag russe #Iwillneverbelieve pour envoyer du soutien à l’adolescente.
Il ne reste qu’à souhaiter que l’accusation de dopage dont fait l’objet Kamila Valieva ne soit qu’une fake news destinée à agiter les coulisses de l’olympisme.