BONNES NOUVELLES EN PROVENANCE D’IRAN ET LOURDE ATTENTE CÔTÉ UKRAINE

Alors que les pourparlers entre la délégation russe et la délégation ukrainienne se poursuivent pour que puisse être trouvé un accord mettant fin à la guerre que mène la Russie en Ukraine, plusieurs informations réconfortantes concernant la libération de femmes emprisonnées en Iran viennent de tomber.

Les deux Iraniennes d’origine britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe et Anousheh Ashouri, toutes deux détenues, se dirigent vers l’aéroport de Téhéran pour quitter le pays, a déclaré mercredi à Reuters leur avocat Hojjat Kermani, alors que Téhéran et Londres poursuivent leurs discussions sur une dette de 400 millions de livres (520 millions de dollars).

Le 27 avril 2021, Women eLife avait lancé un nouvel appel pour sa libération consultable en cliquant sur ce lien

La travailleuse humanitaire Zaghari-Ratcliffe s’est vu restituer son passeport britannique, a déclaré mardi Tulip Siddiq, membre du Parlement britannique.

Cette cheffe de projet à la Fondation Thomson Reuters, avait été arrêtée dans un aéroport de Téhéran en avril 2016, puis condamnée par un tribunal iranien pour avoir comploté en vue de renverser l’establishment clérical.

Une accusation que sa famille et la fondation, un organisme de bienfaisance qui fonctionne indépendamment de Thomson Reuters et de sa filiale de presse Reuters, ont toujours nié.

Anousheh Ashouri avait pour part été condamnée à 10 ans de prison en 2019 pour espionnage au profit du Mossad israélien et à deux ans pour « acquisition de richesses illégitimes », selon la justice iranienne.

Aras Amiri, 34 ans, citoyenne iranienne ayant le statut de résidente permanente au Royaume-Uni, a été arrêtée en mars de l’année dernière alors qu’elle rendait visite à sa grand-mère malade dans la capitale Téhéran.

Elle a été condamnée à dix ans de prison en mai après avoir été accusée d’espionnage pour le British Council, pour lequel elle travaillait à la promotion de la culture iranienne en Grande-Bretagne. Mlle Amiri a fait appel de cette condamnation dans une lettre adressée au chef du pouvoir judiciaire iranien.

Son fiancé, qui a demandé à ne pas être nommé, reste au domicile du couple dans le nord de Londres et a supplié aujourd’hui qu’Aras soit autorisée à rentrer chez elle. Il a déclaré au Standard : « J’attends simplement qu’Aras soit libérée pour que nous puissions reprendre notre vie. Nous nous aimons tellement ».

Ce beau message méritait de figurer en conclusion, dans l’attente de bien d’autres bonnes nouvelles.

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