En marge de la course à la présidence de la République française dont le second tour retient l’attention et cette guerre en Ukraine menée par la Russie aux conséquences délétères qui risque fort de trainer en longueur, il apparaît primordial de trouver un moyen d’échapper au climat d’inquiétude et d’incertitude qui règne à la fois sur le plan national et international.

Pour tenter d’y parvenir, Women e Life a choisi de se pencher sur un évènement sportif original qui se déroule à 11.465 kilomètres de la France.

L’occasion d’évoquer la première Coupe du monde de polo féminin qui se dispute en Argentine et met en compétition Anglaises, Argentines, Irlandaises, Brésiliennes, Américaines et Italiennes.
Le championnat du monde de polo qui se tient chaque année, au mois d’août, à Deauville, permet d’ailleurs de découvrir des talents féminins étrangers qui se distinguent lors de matchs. On ne peut que regretter qu’une équipe de polo féminine française ne figure pas au programme.

Avant d’en venir à cette première Coupe du monde de polo féminin, il n’est sans doute pas inutile de souligner ce qui fait le caractère spectaculaire de ce sport équestre.
Les chevaux tout d’abord dont la puissance et l’agilité ont de quoi surprendre au cours des matchs. Ensuite, l’époustouflante démonstration qu’apportent cavaliers comme cavalières montés sur ces rapides, qui maillet en main parviennent à emmener la balle vers les goals.
Les terrains de polo sont souvent mesurées en yards (300 yards sur 160), soit 275m de long et 145m de large, soit l’équivalent de 5 terrains officiels de football.

Les goals sont composés de deux poteaux de moins de 3 mètres de haut et séparés par 7,30 mètres.

Le terrain de jeu est soigneusement entretenu avec du gazon tondu à ras pour assurer la sécurité du sol. Le Polo se joue très rarement sous la pluie pour éviter que les chevaux ne glissent ou ne perdent équilibre et que les joueurs ne se trouvent entrainés dans la chute.

Un match de polo met aux prises deux équipes de quatre joueurs.

Et cette année, près de 35 ans après que l’Argentine a accueilli la première Coupe du monde à 14 buts, les terrains légendaires du Campo Argentino accueilleront un autre événement sans précédent dans l’histoire du sport.
Dés ce samedi, débutera le premier championnat du monde féminin, organisé par la Fédération internationale de polo (FIP).

Ce n’est pas un hasard si cette première a lieu en Argentine, considérée à juste titre comme la première puissance mondiale du polo.

Depuis cinq ans, l’Association argentine de polo, dirigée par Eduardo Novillo Astrada (Jr) entre 2017 et 2021 et par Delfín Uranga depuis l’année dernière, promeut encore plus fortement le polo féminin.
D’où le lancement de l’Open d’Argentine pour les femmes qui compte tenu de son succès, a conduit la FIP à soutenir l’initiative avec la création de la Coupe du Monde.

« Pour l’AAP, une institution qui se bat pour l’inclusion et l’égalité dans le sport, c’est un honneur et une fierté que la première compétition se joue sur les terrains mythiques du quartier Palermo, poumon vert de la capitale argentine Buenos Aires.

Le fait qu’il y ait une coupe du monde féminine aide encore plus à la croissance du sport et, fondamentalement, rend possible le développement de la discipline, a déclaré à LA NACION Delfín Uranga, fils de Marcos, qui fut le créateur de la coupe du monde absolue de polo à faible handicap, né à Buenos Aires en 1987.

Dans cette première épreuve exclusivement féminine, six équipes s’affronteront avec un maximum de 16 buts de handicap féminin – handicap spécifique pour les femmes, différent du handicap général – réparties en deux groupes de trois.
Les deux premières équipes de chaque groupe s’opposeront en demi-finale jeudi prochain, puis en finale le samedi 16.

Si vous aimez les chevaux et souhaitez assister à de superbes matchs de polo avec des équipes talentueuses exclusivement féminines, vous ne manquerez rien de la première Coupe du monde de polo féminin en cliquant sur ce lien ESPNPolo.com.