LE PRIX NOBEL DE MATHÉMATIQUES REMPORTÉ PAR MARYNA VIAZOVSKA UKRAINIENNE

Personne ne peut dire si la guerre menée par l’armée russe en Ukraine correspond à un savant calcul de Vladimir Poutine basé sur des hypothèses de multiplications, divisions et autres fractions.
Et encore moins si l’équation géopolitique du type 1(vz) x 1 (vlp) : ( otan + ue ) permettra d’aboutir à un résultat satisfaisant, autrement dit à une paix durable.

Mais une chose est sûre : la Russie ne s’est pas vue décerner de médaille par L’Union mathématique internationale.

La victoire est en effet revenue mardi à Maryna Viazovska, une mathématicienne ukrainienne de 37 ans qui devient la deuxième femme à recevoir la prestigieuse médaille Fields, qualifiée de prix Nobel de mathématiques.

Pour aussi curieux que cela puisse paraître, c’est dans la tranche des trentenaires que se retrouvent les vainqueurs.

Lors d’une cérémonie à Helsinki, en Finlande, on remarque également que trois autres mathématiciens ont été distingués : Hugo Duminil-Copin, 36 ans, de l’Université de Genève, le coréen-américain June Huh, 39 ans de l’université de Princeton et le mathématicien britannique de 35 ans James Maynard de l’université d’Oxford.

L’Union mathématique internationale, qui administre la médaille Fields, a cité Maryna Viazovsk, professeur à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne, pour sa découverte en 2016 que des sphères de taille égale peuvent être empilées symétriquement dans la huitième dimension et plus.
Sa découverte a prouvé une théorie proposée pour la première fois par l’astronome et philosophe allemand Johannes Kepler il y a plus de 400 ans.

En fin de partie, c’est échec et mat pour la Russie !

La cérémonie qui devait initialement se tenir à Saint-Pétersbourg, en Russie, lors d’une réunion du Congrès international des mathématiciens, a finalement été transférée dans la capitale finlandaise après que des centaines de mathématiciens ont signé une lettre ouverte protestant contre le choix de Saint-Pétersbourg après que la Russie a envahi l’Ukraine natale de Viazovska en février.

L’occasion de rappeler deux choses importantes.

Tout d’abord que les mathématiques, science des nombres et des formes, permettent de raisonner plus efficacement, mais aussi de rester cohérent et rigoureux dans un schéma de pensée, et donc de prendre de meilleures décisions.

Ensuite, bien que les mathématiques soient partout présentes et indispensables pour l’exercice de tous les métiers, une note de la DEPP (direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) de décembre 2021, indique qu’en France, seules 40% des filles de terminale suivent encore la spécialité mathématiques en 2021, un chiffre en baisse par rapport à 2020 (42%). 
De plus, elles sont seulement 36% à opter pour la doublette mathématiques-physique-chimie alors qu’elles représentent 56% des élèves de terminale.
Or ce choix n’est pas sans conséquence sur la suite de leurs études.
Compte tenu de grand nombre de débouchés et métiers tournés vers l’avenir que la maîtrise des mathématiques rend accessible, l’exemple de Maryna Viazovska, Ukrainienne, doit servir d’inspiration aux filles.

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