Un magazine féminin ouvert sur le monde ne peut rester insensible aux graves évènements qui transforment des enfants et adolescents en innocentes victimes.
Aussi, lorsque l’agence des Nations Unies pour l’enfance affirme aujourd’hui que près de 1 000 enfants ukrainiens ont été tués ou blessés suite à des violences depuis que la Russie a envahi l’Ukraine il y a près de six mois, on est pris d’effroi.
La profonde tristesse qu’inspire ce sinistre bilan dont il est fait état, sur fond d’un conflit dont on ne perçoit pas la fin, renforce la légitime dénonciation de crimes de guerre.
D’autant que l’UNICEF a précisé lundi que son décompte d’au moins 972 enfants victimes d’armes explosives, ne représente que ceux qui ont été vérifiés par les Nations Unies, le nombre réel étant très vraisemblablement beaucoup plus élevé.
Consciente que dans toutes les guerres, les décisions et actes de certains adultes font courir des risques extrêmes aux enfants, Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF, souligne qu’au-delà des enfants qui ont été tués ou blessés, ceux qui ont jusqu’ici survécu ne sortiront pas indemnes de ce meurtrier conflit armé.
C’est la raison pour laquelle elle met en garde en précisant : « Presque tous les enfants en Ukraine ont été exposés à des événements profondément pénibles, et ceux qui fuient la violence courent un risque important de séparation familiale, de violence, d’abus, d’exploitation sexuelle et trafic. »
De plus, alors qu’on estime qu’une école sur 10 en Ukraine a été endommagée ou détruite depuis le 24 février dernier, le début de l’année scolaire ukrainienne qui s’annonce dans un peu plus d’une semaine sonne comme un rappel du nombre d’enfants perdus dans le pays.
Pourtant : « Tous les enfants doivent être scolarisés et apprendre, y compris les enfants pris dans des situations d’urgence. Les enfants en Ukraine et les personnes déplacées par cette guerre ne font pas exception », a-t-elle déclaré.
L’UNICEF demande qu’il soit mis fin à l’utilisation d’armes explosives dans les zones peuplées ainsi qu’aux attaques contre les installations et infrastructures civiles.
Ce message Women eLife tient à le porter haut et fort !