Face au climat d’extrême violence qui s’est enchainé suite à l’utilisation par un policier de son arme de service ayant provoqué la mort d’un jeune de 17ans, le 27 juin à Nanterre, Women eLife a volontairement limité son commentaire sur sa page Facebook avec une brève intitulée « Non à la voyoucratie ! ».
Pour illustrer cette brève, la reprise d’une photo montrant des femmes arborant une banderole sur la laquelle était écrit : « Justice pour Nahel » ou encore « La police tue » lors d’une manifestation organisée les jours suivants, avait de quoi inspirer incompréhension, voire un profond dégoût.
Contrairement à ce que certains ont voulu laisser croire, au vu des multiples délits déjà enregistrés à son encontre, ce jeune n’était pas un ange, mais plutôt ce qu’il en convenu d’appeler : un petit démon.
Il ne manquait plus que deux cagnottes soient lancées, l’une soi-disant pour soutenir le policier, l’autre étant vraisemblablement destinée à la mère de la victime.
Outre l’événement qui a conduit le policier à tuer l’adolescent dont les résultats d’autopsie n’ont pas été révélés, ce sont surtout les exactions totalement injustifiées de biens publics et privés qui s’en suivirent et se sont traduites par de violents actes de vandalisme, des affrontements avec les forces de l’ordre, voire des tentatives de meurtre qui demeurent inqualifiables et condamnables.
De quoi nourrir une chronique audio faite de constats accablants, mais aussi surtout de propositions visant à offrir de réelles perspectives d’avenir à cette partie de la jeunesse visiblement en perte de repères.
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