Cette photo montrant la flèche de la cathédrale Notre Dame s’embraser puis s’écrouler suite à un incendie dévastateur survenu au coeur de la capitale, le 15 avril 2019, restera gravée dans les mémoires de celles et ceux qui ont assisté, de près comme de loin, à ce sinistre évènement.

Mais aujourd’hui, alors que le coq doré renaît de ses cendres et retrouve sa place au somment de cette flèche emblématique, Women eLife a estimé utile de rediffuser les témoignages de quelques-unes des femmes que nous avions recueillis et sont intervenues sur le gigantesque chantier de restauration à l’identique de ce monument historique.

Admiré de par le monde par les touristes étrangers, ce dernier qui fait partie du patrimoine national à valeur historique, demeure représentatif de l’art de bâtir et de savoir-faire auxquels les Français sont légitimement très attachés.

D’où l’intérêt de revenir tout d’abord sur le témoignage de Charlotte Hubert, Architecte en Chef des Monuments Historiques, qui fût Présidente de la Compagnie des Architectes en Chef des Monuments Historiques (ACMH) de novembre 2018 à décembre 2020, lors d’une interview exclusive qu’elle avait accordée à Patrick Gorgeon, rédacteur en chef de Women eLife.

Le travail d’enquête mené par votre magazine féminin indépendant ouvert sur le monde, allait également permettre de recueillir d’autres témoignages de femmes conduites à intervenir dans des métiers liés au gros oeuvre comme au second oeuvre.
Tel est le cas de Laurence Schmitt, qui n’avait alors que 29 ans. Elle se déclarait à la fois heureuse et fière d’exercer son métier de tailleure de pierre au sein d’une société du groupe Aurige, leader français de la restauration du Patrimoine et des Monuments Historiques membre du GMH.

Tombée sous le charme de la restauration de monuments historiques dés l’âge de  14 ans, elle soulignait exercer un plaisir immense l’un des plus vieux métiers du monde.
Un métier qui fait appel aux mêmes techniques et outils qu’il y a 2.000 ans, sans pour autant refuser les apports du progrès.

Vint ensuite l’interview de Flavie Serrière-Vincent-Petit, restauratrice du patrimoine verrier et créatrice de vitraux contemporains, que Women eLife a choisi de remettre au devant de la scène.

L’occasion de montrer que parmi ces métiers d’art faisant appel à d’authentiques compétences, non seulement des hommes mais aussi des femmes, jouent un rôle majeur.

Cette restauratrice du patrimoine verrier et créatrice de vitraux contemporains qui a son atelier à Troyes, une cité chargée d’histoire, allait prodiguer ses meilleurs soins dans la restauration de vitraux qui font partie des trésors de Notre-Dame de Paris.

Respectueuse des valeurs patrimoniales léguées par des artistes d’autres temps, passionnée d’art et d’histoire, cette jeune femme aux compétences reconnues est également une créatrice pleine d’inspiration sachant concilier techniques ancestrales et nouvelles technologies.

En participant activement à l’esprit qui doit prévaloir sur le plan architectural pour redonner à cet édifice classé, inscrit au patrimoine de l’humanité par l’UNESCO, son caractère unique et emblématique, les métiers d’art appelés à redonner vie et éclat à la cathédrale Notre-Dame, méritent qu’il leur soit fait honneur.
Qu’il s’agisse de tailleurs de pierre, ferronniers, charpentiers verriers… tous ces métiers également exercés par des femmes ont contribué à redonner toute sa splendeur à cet édifice.

De passion pour un art verrier par essence porteur d’opacité, d’opalescence et de transparence il est question.

Il est tout de même réconfortant de constater que les œuvres architecturales de notre riche histoire de France appréciées par le monde entier, sont entre de bonnes mains. Et de savoir que des femmes ont participé et participent encore aujourd’hui activement à la renaissance d’un joyau de notre patrimoine architectural. La messe est dite !

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