QUE RETENIR DES AFFAIRES AUSSI DRAMATIQUES QUE CONDAMNABLES QUI S’ENCHAINENT ?

Aux monstrueuses affaires concernant des situations épouvantables vécues par des filles et femmes dont les médias se font largement l’écho, vous ne pouvez ces derniers temps, que très difficilement échapper.

Qu’il s’agisse de l’horrible affaire Pélicot ou encore abbé Pierre, auxquelles sont venues s’ajouter celle de la jeune Philippine assassinée, ou encore les agressions sexuelles mettant en cause de Nicolas Bedos, mais aussi Joël Guerriau, un sénateur, c’est une sinistre image de réalités comportementales d’hommes, auteurs d’actes odieux et condamnables qui sont portés chaque jour à notre connaissance.

Tous mettent au-devant de la scène à des degrés divers : viol, soumission chimique, féminicide.
Ils viennent noircir une actualité géopolitique déjà chargée d’une folie humaine qui semble s’être emparée du monde dans lequel nous vivons.

Alors que des guerres particulièrement meurtrières, ont lieu dans de nombreuses régions du globe, faisant d’innombrables victimes civiles, parmi lesquelles figurent d’innombrables enfants et femmes, on en arrive à se poser la question : les hommes auraient-ils perdu la raison pour se transformer en monstres ?

Women eLife qui a pour ligne éditoriale la valorisation des idées, projets et actions de filles et femmes, dans tous les domaines, à l’échelle nationale et internationale, qui s’est déjà fait l’écho de ces différentes questions au fil de chroniques, a longuement hésité avant de revenir sur un sujet brûlant qui tend à discréditer le genre masculin dans son ensemble.

Lorsqu’on anime un magazine féminin, et que l’on est un homme journaliste, ayant à l’esprit le respect des autres quel que soit leur sexe, religion, race, appartenance politique, orientation personnelle et professionnelle, mode de vie, on se sait exposé aux sollicitations en tout genre, mais aussi aux critiques voire menaces et chantages de toute nature.

Depuis sa création, en 2017, Women eLife s’attache avant tout à apporter la démonstration que les femmes disposent à l’instar des hommes de qualités remarquables qui ont toutes raisons d’être mises en avant et saluées.

Toutefois, et c’est bien ce qui justifie le regard porté par ce magazine féminin, notre société encore patriarcale, se heurte toujours aujourd’hui, en dépit d’indéniables progrès en termes d’égalité et liberté, à des apriori qui ont pour effet de maintenir certaines formes de discrimination et autres abus répréhensibles pouvant aller jusqu’au crime.

En dehors des pays dont il est inutile de citer les noms, où filles et femmes sont rejetées et abusées jusqu’à devoir se cacher pour vivre, force est de constater que pour lutter contre des phénomènes et comportements inqualifiables d’hommes encore présents dans nombre de pays développés, tout doit être mis en œuvre pour qu’il n’en soit plus ainsi.

La juste reconnaissance du rôle et de la place des femmes, moteurs et porteuses de progrès tout comme les hommes dans le cadre du bon fonctionnement de la société en quête d’harmonie et de développement durable, se doit d’être actée à tout niveau d’organisation humaine.

Ces propos ne peuvent effacer l’ignominie d’actes commis par certains individus qui se doivent d’être lourdement sanctionnés par voie de justice.
Et sans nul doute, certains fondamentaux relatifs aux droits et devoirs des hommes et femmes mériteraient-ils être enseignés aux plus jeunes au cours du cycle scolaire comme universitaire.

Toutefois, attention de ne pas jeter systématiquement l’opprobre sur le genre masculin, car les actes de violence psychique comme physique, peuvent exister aussi bien chez certains hommes que chez certaines femmes.

Les dramatiques situations dont il nous est donné de prendre connaissance par voie de presse, ne doivent quoi qu’il en soit en aucun cas être assimilées à des preuves irréfutables du comportement du genre masculin dans sa plus grande majorité.

La gravité du sujet dont il est question, impose que le politique, les professionnels de santé,  tout comme chacun, chacune d’entre nous, s’en empare, afin que sécurité et justice jouent le rôle qui leur revient pour entériner tant que faire se peut un :  » plus jamais ça ! »

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