« La part maudite d’une société » c’est ainsi qu’Emmanuel Macron à entre autres qualifié, lors de sa déclaration du 25 novembre, les agressions verbales, physiques; les harcèlements sexuels et autres déplorables dérives trop longtemps tues et méprisées dont se trouvent être victimes en France de nombreuses femmes.
Pourtant, lorsqu’on regarde l’emblème de la République française, et ce qui est mentionné dessous  » Liberté – Egalité – Fraternité » , on a du mal à imaginer que ces dernières se trouvent à ce point confrontées à un manque de respect de la part d’hommes et que l’égalité entre les deux sexes soit resté aussi longtemps à l’état de vœu pieux.
Pour dire ce qu’il a dit et annoncer les mesures qui seront prises afin de palier aux problèmes rencontrés, il fallait qu’un président de la République jeune et ouvert aux réalités du monde dans lequel nous vivons, s’exprime officiellement. Un monde où force est de constater que le vice, la couardise, la veulerie, la brutalité règnent toujours, stimulés sans nul doute dans le cas présent par l’essor de la pornographie entoilée accessible aux plus jeunes. D’où la volonté exprimée par le chef de l’Etat d’agir notamment en matière d’éducation auprès des enfants.
A cette occasion, Emmanuel Macron a proclamé faire de l’égalité entre les femmes et les hommes “grande cause nationale” . Une cause qui sera déclinée tout au long du quinquennat avec, chaque année, une thématique particulière.
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