On dira ce qu’on voudra, mais à l’heure où les femmes font beaucoup parler d’elles, la nomination de Gina Haspel à la tête de la Central Intelligence Agency (CIA) est bien une première.
Si cette féminisation d’un poste clé aux Etats-Unis n’est pas l’élément qui a retenu l’attention de la presse américaine, force est néanmoins de constater que pour un changement, c’est un vrai changement.
Surtout lorsqu’on s’intéresse aux rôles joués par les femmes qui se trouvent en France comme à l’étranger à la tête de grands groupes internationaux voire d’ instances de décisions et d’actions qui sortent véritablement des sentiers battus.
Comme quoi il ne faut jamais se fier aux apparences !
Mais qui est donc Gina Haspel aujourd’hui âgée de 61 ans ?
Au premier coup d’oeil, elle n’a rien d’une James bond girl !
C’est d’ailleurs vraisemblablement ce qui lui a valu par le passé d’intervenir dans les services de renseignements, bien qu’entachée d’une réputation sulfureuse, en raison notamment de son passage en 2002 sur le fameux site noir en Thaïlande où des terroristes présumés ont été torturés.
A fortiori discrète et déterminée dans les missions qui lui sont confiées, cette femme a sans aucun doute le bon profil pour occuper le poste de directrice de la CIA. Du moins faut-il le penser à la suite de sa nomination par Donald Trump.
En attendant confirmation de cette dernière par le Sénat américain, Gina Haspel devrait donc succéder à Mike Pompeo amené à remplacer Rex Tillerson, Président- directeur général d’ExxonMobil, entre 2006 et 2016, qui avait été désigné secrétaire d’État des États-Unis chargé de la diplomatie et avait un jour lâché une appréciation à rebondissements concernant le 45e président des Etats-Unis.
L’espionnage, le renseignement vous tentent ?