UNE BRITANNIQUE CONDAMNEE ET EMPRISONNEE A DUBAÏ POUR CAUSE DE COMMENTAIRES SUR LES RESEAUX SOCIAUX

L’histoire sur laquelle revient aujourd’hui Women e-life peut apparaître rocambolesque.
Bien que nous n’ayons pas été en mesure de vérifier intégralement ce dont il est question, l’affaire fait grand bruit. Elle invite à une prudence planétaire concernant l’utilisation des réseaux sociaux.
Largement commentée ces derniers jours dans la presse britannique, elle s’avère bien réelle et a en tant que telle valeur d’enseignement.

Elle démontre entre autres deux choses essentielles dont il faut avoir conscience lorsqu’on utilise les réseaux sociaux pour faire partager divers évènements et notamment ceux qui touchent à la vie privée, voire tendent à dénoncer des situations qui bien qu’ordinaires peuvent avoir de graves répercussions pour leurs auteurs.

C’est ce que confirme le cas de Maleh Sharavesh, une mère britannique divorcée qui a été arrêtée dernièrement avec sa fille de 14 ans à l’aéroport de Dubaï pour «cybercriminalité»

En raison de la publication en 2016 de deux commentaires sur Facebook concernant la nouvelle épouse de son ex-mari, cette Londonienne âgée de 55 ans, s’est trouvée condamnée à 2 ans de prison et à une amende de 50 000 £ à son arrivée à Dubaï où elle s’était rendue pour rendre hommage à son défunt ex-époux.

Et aujourd’hui cette femme se retrouve dans une situation pour le moins scabreuse.

Women e-life a estimé utile de relayer cette information qui témoigne du fossé qui sépare la liberté d’expression via Internet et les règles applicables en la matière dans certains pays.

Pourtant Dubaï a apparemment tout d’un petit coin de paradis sur Terre.

Première ville des Émirats arabes unis, devant la capitale fédérale Abou Dabi et située sur le golfe Persique, cette capitale de l’Emirat de Dubaï, compte plus d’un million d’habitants.

Réputée pour son shopping de luxe, son architecture ultramoderne et sa vie nocturne animée, cette cité sortie des sables dispose de nombreux atouts pour séduire un public étranger en quête de Royaume des milles et une nuit.

La Burj Khalifa, tour de 830 mètres de haut, domine le paysage urbain parsemé de gratte-ciel.
À son pied, la fontaine de Dubaï présente des jets et des lumières synchronisés avec de la musique.
Des hôtels de grand luxe offrent parcs aquatiques avec animaux marins situé au large, sur des îles artificielles.

Bref, on a véritablement l’impression d’entrer dans un univers connecté, résolument ouvert sur le monde, ayant su s’approprier entre autres les nouvelles technologies de l’information et de la communication sans restriction et moderne dans son mode de fonctionnement.

Or, visiblement, si le progrès s’est bien posé dans ce soin de désert, les lois qui régissent la société en cette lointaine destination, se démarquent notablement de celles en vigueur dans les pays développés.

D’où l’intérêt de révéler l’affaire en question !

Radha Stirling

Fondatrice et directrice générale de l’organisation britannique Detained in Dubai, Radha Stirling une avocate à la tête de l’une des principales organisations de défense des droits de l’homme, de gestion de crise et de conseil en politiques, spécialisée dans les Émirats arabes unis et le Moyen-Orient est en effet à l’origine de la révélation de cette dernière.

Son site confirme son engagement en faveur du respect des droits de l’homme. De plus, au-delà de ses actions sur le terrain, Radha Stirling publie régulièrement des articles et rapports sur les prisonniers politiques, les lois sur la finance et la dette au Moyen-Orient, les lois sur les médias sociaux et la cybercriminalité.
https://www.radhastirling.com

La chronique audio enregistrée le 9 avril après vérification des informations, est consultable en cliquant sur le player ci-dessous.

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