LALEH SHAHRAVESH CONDAMNEE ET EMPRISONNEE A DUBAI FINALEMENT LIBEREE !

C’est  avec un réel  plaisir que Women e-life  a la joie de vous annoncer aujourd’hui la libération de Laleh Shahravesh,  cette mère britannique détenue à Dubaï pour la publication de  commentaires sur son  compte Facebook  qui avait fait l’objet de nos précédentes chroniques.

Après une audience émouvante au tribunal  ce matin,  Detained in Dubai a reçu la bonne nouvelle. Le juge a  finalement  condamné Laleh à payer une amende de 3 000 AED et demandé que son passeport lui soit rendu. Maleh Shahravesh est donc  libre de rentrer au Royaume-Uni.

Nous apprenons à l’instant  que l’avocat de Laleh a payé l’amende et que des démarches sont en cours pour récupérer son passeport. Elle devrait être  de  retour  chez elle à Londres  au début de la semaine prochaine.

La famille de Maleh se  réjouit  de cet heureux   dénouement. Paris, sa fille est soulagée et toutes les personnes impliquées expriment leur gratitude pour le soutien public.

Radha Stirling, PDG de Detained in Dubai  dont Women e-life  a  décrit dernièrement la  réelle  implication en matière de  protection des  droits de l’homme a publié la déclaration suivante:

«Lorsque des cas comme celui-ci sont résolus, que ce soit par le biais d’accusations ou par la grâce du gouvernement,  voire  l’adoption  d’une peine légère après une campagne  se  sensibilisation  dans les médias internationaux,  bien que  la victime ait obtenu sa libération et une moindre  condamnation pécuniaire, la vigilance reste de mise en termes  de liberté  d’expression  dans certains pays, y  compris lorsque les  commentaires et informations publiés sur  des  sites Internet  et autres  réseaux sociaux sont émis  depuis  des pays où existe la liberté  d’expression.

Radha Stirling  tient  à préciser : « Dans le cas de Laleh, le tribunal a imposé une amende symbolique, mais les lois des Émirats arabes unis sur la cybercriminalité constatent  toujours une  véritable  menace pour  ceux qui utilisent Internet. Toute personne qui exerce sa liberté d’expression, qui vit, visite dont  il n’est pas ressortissant doit avoir  conscience des risques  récurrents. En  dépit  des lois  censées protéger les personnes, leurs droits et leurs libertés, celles en vigueur dans les  Émirats arabes unis en matière de cybercriminalité sont tout  autres.  Les victimes de ces lois bénéficient d’une  néanmoins  d’une couverture médiatique qui témoigne  de l’importance que revêt le  soutien international, en cas  d’atteinte  à la liberté ».

Elle  ajoute également : « Nous soutenons que l’affaire contre Laleh aurait dû être classée d’emblée et, même si nous sommes ravis que son cauchemar soit terminé. Toutefois, sa condamnation pour cette affaire absurde constitue un dangereux précédent. »

« Nous sommes ravis que Laleh soit autorisée à rentrer chez elle pour retrouver sa fille Paris, mais de graves inquiétudes subsistent quant aux nombreux risques encourus par les étrangers aux EAU.  Cette  dernière  met en évidence les lacunes du  personnel consulaire du Royaume-Uni aux Emirats et l’absence de conseils  et avertissements qui  s’avèrent indispensables  pour donner  aux  citoyens britanniques amenés à se  rendre  dans le  cadre  de  déplacements  d’ordre  touristiques  comme  professionnel  aux EAU.  »

Women e-life, webmagazine  féminin remercie tous eux  et celles  qui à la lecture  des informations  récemment  publiées  se  sont mobilisés  et ont apporté  leur soutien pour  obtenir la libération de Laleh Shahravesh.

Et félicite Radha Stirling pour ses actions  et la détermination dont elle fait preuve sans relâche pour assurer la protection des droits de l’homme.

LAST NEWS – le 12 avril 2019 – LAST NEWS

Détenue à Dubaï après avoir appelé la femme de son ex-mari un « cheval » sur Facebook, Laleh Shahravesh qui portait des lunettes noires s’est effondrée dans les bras de sa fille Paris âgée de 14 ans, à son arrivée à l’aéroport d’Heathrow.

Suite à une plainte déposée auprès des autorités concernant les messages publiés trois ans plus tôt sur Facebook, Mme Shahravesh risquait en effet de lourdes des poursuites et jusqu’à deux ans de prison.

Toutefois, lors de sa comparution devant le tribunal jeudi, un juge a ordonné que son passeport lui soit rendu si elle payait une amende de 3 000 Dirham des Émirats arabes unis (624 £).

Originaire de Richmond, dans le sud-ouest de Londres, cette femme de 55 ans avait été arrêtée en vertu des strictes lois sur la cybercriminalité de Dubaï alors qu’elle visitait le pays avec sa fille en mars pour les obsèques de son ex-mari, Pedro Correia Dos Santos.

Elle a décrit son calvaire comme « la période la plus horrible de ma vie ».

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