Si la canicule a certes baissé en intensité ces derniers jours, de réchauffement climatique, vous entendrez de plus en plus parler.
Cette montée en température qui n’a pu vous échapper, n’est pas sans faire écho aux questions santé, toutes générations confondues, les enfants en bas âge, personnes âgées ou atteintes de pathologies chroniques demeurant les plus vulnérables aux effets induits.
Et force est de constater que la prépondérance de bien des sujets d’actualité brûlants au niveau national et international, n’a pas rendu atones les hommes et femmes médecins, infirmier(e)s, aides-soignant(e)s porteurs de légitimes revendications, visant à mieux répondre aux urgences santé et à l’accès aux soins de tous.
Côté hôpitaux, les requêtes restent visiblement à l’état de braises en l’absence de mesures à même d’apaiser le malaise ambiant. Les propositions d’Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé assorties de dispositions financières ne semblent pas répondre en l’état aux réels besoins exprimés par le personnel hospitalier.
C’est la raison pour laquelle, Women e Life a estimé aussi utile qu’opportun de ne pas lâcher la proie pour l’ombre.
D’où le témoignage d’une jeune interne en médecine générale de 28 ans, dont le parcours présente un double intérêt.
Passée par les services d’urgence dans deux centres hospitaliers d’Indre et Loire, et intervenant actuellement au sein d’un cabinet médical non loin de Tours, Elodie Deloubes est en mesure d’exprimer son ressenti sur le fonctionnement global de notre système de santé.
De plus, cette jeune interne en médecine générale incarne cette nouvelle génération de femmes médecins qui hérite d’un mode fonctionnement qui n’a pas su s’adapter à l’évolution des besoins de la société ( vieillissement de la population, augmentation notable des maladies chroniques ) sans parler des situations de détresse qui conduisent les patients à des recours aussi justifiés que trop souvent injustifiés aux urgences hospitalières.
Le diagnostic qu’elle pose sur l’état actuel de notre système de santé n’est pas livré sans une prescription de soins possibles.
Une fois de plus, la jeune génération témoigne de sa perspicacité et de son désir de parvenir à des solutions. Des solutions de bon sens qui mettent l’accent sur la mise en oeuvre de moyens humains et matériels qui ne sauraient se passer d’une approche plus innovante en termes d’éducation santé.
Le docteur Elodie Deloubes répond aux questions de Patrick Gorgeon, rédacteur en chef de Women e Life.