Kristin Scott Thomas qui se sent légitimement plus française que britannique devient incontournable. En dehors de son talent d’actrice de cinéma, théâtre et séries tv, unanimement reconnu au niveau international, d’autres rôles lui vont à merveille.

Après avoir été notamment maîtresse de cérémonie du Festival de Cannes à deux reprises, membre du jury en 2000, sous la présidence de Luc Besson, avoir présidé la 44e cérémonie des César en 2019, elle assurera la présidence d’honneur du prochain Women’s Forum.

Cette prochaine réunion mondiale du Forum international des femmes se tiendra à Paris, au Caroussel du Louvre, du 20 au 22 novembre inclus. Elle aura pour thème : « Prendre les devants pour l’inclusion: accélérer l’impact ».

Depuis 15 ans, le Forum des femmes pour l’économie et la société s’engage à promouvoir la voix de toutes les femmes du monde dans les grands débats économiques et sociaux.
A ce titre, plusieurs axes figurent au centre des préoccupations : accès à la santé des femmes; changement climatique; rôle essentiel que les femmes peuvent jouer dans la science et la technologie; mission de l’entrepreneuriat féminin.

Le Forum des femmes est l’une des principales plates-formes de réflexion internationales qui donne lieu à des réunions et ateliers organisés dans le monde entier.
Objectif : faire entendre la voix des femmes et, par le biais de multiples actions concrètes, contribuer à la mise en place d’une économie plus inclusive.

La présence de Kristin Scott Thomas en qualité de présidente honoraire, explique l’impatience ressentie par les organisatrices du Women’s Forum conscientes du rôle qu’elle sera  amenée à  jouer pour promouvoir au mieux les initiatives et actions mises en avant par cette organisation internationale.

Kristin Scott Thomas a déclaré : «Je me sens privilégiée de participer en tant que présidente honoraire aux réunions du Forum des femmes de cette année. C’est une occasion merveilleusement riche pour nous de discuter et d’explorer les différentes façons dont nous pouvons, en tant que société et en tant qu’individus, améliorer la vie des femmes du monde entier. »

Cette femme remarquable qui a grandi au  cours de sa prime  jeunesse à l’époque du Mouvement de libération des femmes sans comprendre réellement à l’époque le pouvoir des «chaînes du patriarcat», mesure aujourd’hui parfaitement l’importance que revêt la libération des talents et du potentiel féminins.
Sa vision grand angle de la situation va au-delà du féminisme lorsqu’elle affirme : « L’égalité améliore la vie de tous, pas seulement des femmes. Cela crée un environnement plus sûr, un meilleur respect de la nature, plus d’emplois, une meilleure santé et, en fin de compte, plus de bonheur. »

Dénonçant entre autres  l’infanticide, le sex-band, qui nient l’existence même des filles et à  fortiori les  féminicides, elle se dit rassurée de voir la création d’un lieu sûr qui doit servir d’exemple afin que des discussions ouvertes concernant de tels  actes aient lieu pour traiter de questions taboues relatives aux mauvais traitements et à la négation de la vie féminine.

Elle se déclare impatiente de travailler sur un programme de trois jours visant à mettre en lumière un certain nombre de sujets économiques et sociaux. Un temps  fort qui offre  l’opportunité d’échanger des idées sur la manière d’améliorer la vie quotidienne des peuples du monde entier dans toutes les cultures et d’écouter  les  révélations  de femmes qui attirent l’attention sur ces sujets cruciaux qui affectent finalement toutes nos vies.

Pour conclure cette  chronique  à l’aide de quelques-uns des titres de films dans lesquels cette actrice a incarné  des  personnages, on retiendra ce qui suit en guise d’épilogue.

Lors du Women’s Forum, Kristin Scott Thomas ne sera pas « The Invisible Woman » un  film de Ralph Fiennes .
Elle se rapprochera certainement de  » L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » de Robert Redford.
« Sans l‘Ombre d’un soupçon » de Sydney Pollack, elle montrera qu’il n’est pas question de « Mission impossible » de Brian De Palma
Elle saura avant l’hiver se montrer « Aux yeux du monde » d’Eric Rochant
Et entraîner les femmes dans « Les Milles (le train de la liberté) » de Sebastien Grall.