Entre deux selfies, nous aurions pu vous la jouer plein fard !
Toutefois, alors que la période estivale vient de sonner et qu’un sentiment de liberté a repris le dessus post COVID-19, il est des informations qui révèlent de subtiles changements d’habitudes d’ordre cosmétique chez les femmes.
Sauf à vouloir se voiler la face en marge des contraintes imposées par le Coronavirus qui rend encore par endroits le port du masque obligatoire, une enquête réalisée pour le Label Slow Cosmétique par l’IFOP auprès d’un échantillon représentatif de femmes de 18 ans et plus, éclaire les visages de la gent féminine sous un jour nouveau.
Confirmation que la tendance en faveur du « No make-up » ne prive en rien du sublime.
Un phénomène qui fait, nous dit-on, de plus en plus d’adeptes, et pousse les femmes à s’assumer au naturel !
Fort heureusement, face aux ardents rayons du soleil et températures toujours au-dessus de la moyenne dont les effets ne font plus mystère, le souhait d’améliorer la qualité de l‘épiderme demeure prioritaire pour 50% des femmes, mais avec la ferme volonté d’éviter le recours aux produits chimiques.
Une tendance particulièrement prononcée chez les jeunes femmes de moins de 25 ans.
LA LECON DE LA CRISE SANITAIRE
En obligeant au confinement pendant de nombreuses semaines, la plupart des femmes ont découvert qu’elles pouvaient se passer de certains artifices et se sentir bien dans leur peau.
44% des femmes qui se maquillaient régulièrement avouent ne pas du tout avoir maquillé leurs lèvres sous leur masque, ce qui n’est pas totalement surprenant.
En revanche, elles ont continué et pour cause à sublimer leur regard (46%).
L’épreuve subie pour cause de pandémie a conduit beaucoup de femmes adeptes d’un maquillage régulier à revoir leur consommation de cosmétiques.
Et pour se faire 53% déclarent avoir privilégié des produits naturels et des cosmétiques maison ou issus de producteurs locaux (34%).
Résultat, le nombre de Françaises se maquillant quotidiennement est aujourd’hui deux fois plus faible (21%) qu’il y a trois ans puisqu’elle étaient42% en 2017.
Mais quel est donc le profil des femmes qui se montrent les plus ou les moins accrocs au maquillage ?
Le phénomène “no make-up”, est plus significatif chez les jeunes de -30 ans, qui sont plus nombreuses (53%) à affirmer se maquiller moins qu’avant la crise.
En revanche, l’enquête fait apparaître que 46% des femmes de plus de 65 ans voient comme du laisser-aller le fait de ne pas se maquiller enpublic, 44% avec un niveau d’étude inférieur au bac, et 42% des habitantes de l’agglomération parisienne.
Cette persistance se retrouve dans le milieu professionnel où la même proportion de femmes estime qu’il faut un minimum de maquillage au travail : deux femmes sur trois estimant que le maquillage est indispensable .
Ce phénomène d’affranchissement du maquillage au travail est encore une fois plus fort chez les jeunes (seulement 24% considèrent qu’une femme doit se maquiller au travail, contre 48% par exemple des plus de 65 ans).
Conséquence, une femme sur deux dit ne plus se maquiller systématiquement pour aller au travail et la majorité ne le font pas en télétravail non plus, sauf peut-être pour des séances de visioconférences.
Toujours est-il que le phénomène « No make-up » n’est pas sans lien avec les préoccupations en matière d’écologie, biosphère et développement durable.
Une prise de conscience de l’impact des produits de beauté sur la cause environnementale et animale apparaît également comme non-négligeable, notamment auprès des moins de 25 ans puisque, plus d’un sur trois considèrent ce facteur comme déterminant.
MAIS ALORS POURQUOI SE MAQUILLER ?
45% des femmes se maquillant régulièrement admettent qu’elles le font davantage pour elles-mêmes que pour les autres.
38% des hommes et 35% des femmes affirment qu’une femme très maquillée est généralement une femme superficielle.
Mais l’enquête prouve également que certains stéréotypes ont la dent dure à l’instar du rouge à lèvre soi-disant caractéristique de femmes sexuellement disponibles.
L’ESSENTIEL N’EST IL PAS DE SE SENTIR BIEN DANS SA PEAU A TOUT ÂGE ?
C’est la question qu’on est en droit de se poser à la lecture de données de cette enquête.
Après lecture de ces informations, vous ferez ce qu’il vous plaira.
Que le maquillage sublime un visage en masquant des défauts ou en soulignant un charme, on ne peut douter. Mais que le naturel ait l’avantage de préserver le vrai visage en exprimant un sentiment de totale liberté fait également plaisir à voir.
Quoi qu’il en soit vous pouvez poursuivre votre chemin ponctuellement plein fard ou choisir de rester naturelles. Les deux vous vont si bien !