La précision apportée en préambule peut faire sourire, et pourtant ça n’a rien de drôle !
En France, le département du Doubs est en effet celui qui enregistre le plus grand nombre de violences conjugales, suivi par la Côte d’Or.
En revanche, la Corse et la Creuse sont ceux où les femmes apparaissent les plus épargnées par un phénomène qui en raison d’une augmentation de 16% du nombre de victimes cette année, appelle une mobilisation générale en ce 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.
Il est compréhensible que ce qu’il faut bien appeler un fléau, conduise de nombreuses organisations et associations à manifester pour exprimer de légitimes colères, mais aussi déployer des moyens destinés à répondre aux difficultés rencontrées par trop de femmes qui cherchent à échapper aux violences et souhaitent la reconnaissance de leurs droits.
Alors que des marches pour les droits des femmes ont lieu un peu partout dans le monde, la crise sanitaire liée à la COVID-19 n’a fait qu’aggraver une situation critique. Mais l’interdiction notamment chez nous de rassemblements, y compris pour de justes causes, ne doit aucunement occulter de sinistres réalités.
D’où la nécessité en période confinement de maintenir une mobilisation virtuelle par le biais des réseaux sociaux, sans négliger les actions de proximité et de terrain qui peuvent être menées sous différentes formes pour venir en aide à celles qui en ont cruellement besoin.
Dire stop aux violences faîtes aux femmes ne peut suffire. Ce qu’il faut, c’est également éduquer, former, soutenir les femmes en plein désarroi quel que soit l’âge, l’origine, le milieu social.
Qu’il s’agisse de discriminations sexistes, d’accès à l’emploi, d’écarts de rémunération, de reconnaissance des droits dans tous les domaines, de liberté d’être et d’agir, tout doit être fait à l’échelle individuelle et collective pour que la société ne supporte pas plus longtemps des comportements odieux et répréhensibles.
Cette orientation qui repose sur la raison et le respect mutuel doit également entraîner l’abolition définitive de mesures barrières d’un autre temps qui nuisent finalement à l’harmonie et au développement de la société.
Le carré mauve porté par #NousToutes qui se veut symbole de cette Journée pour l’élimination des violences faites aux femmes autorise la vision d’un féminisme de bon sens.
Women e Life tient à préciser que Élisabeth Moreno, ministre déléguée à l’égalité femmes-hommes, à la diversité et à l’égalité des chances le 6 juillet 2020, a apporté aujourd’hui à 13H30, lors d’un point presse de Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, d’intéressantes précisions sur les différentes mesures mises en place par ce dernier.