Parler aujourd’hui d’une remarquable première de cordée au moment où le chef de l’Etat, promoteur dudit concept, se trouve confiné à mi parcours d’un mandat présidentiel pour avoir contracté le SARS-CoV2, ne tient qu’à un concours de circonstances.

Car Marion Chaygneaud-Dupuy, alpiniste écoresponsable ne fait pas de politique.

Aujourd’hui âgée de 40 ans, cette jeune française qui vit concrètement depuis l’âge de 18 ans une aventure écologique et spirituelle, n’est pas seulement une sportive hors pair qui est parvenue à atteindre à plusieurs reprises le sommet de l’Everest à 8.849 mètres d’altitude.

Son action visant à supprimer de l’Everest des tonnes de déchets en tous genres abandonnés par les alpinistes de plus en plus nombreux, reflète à merveille la mise en pratique de la sage philosophie bouddhiste qui place compassion, amour et altruisme au centre de son enseignement, dont nous devrions toutes et tous nous inspirer.

De quoi se raccrocher à cette pensée du Dalaï Lama : « Si tu veux connaître quelqu’un, n’écoute pas ce qu’il dit, mais regarde ce qu’il fait »

La spontanéité et l’ouverture d’esprit qui valent à Marion Chaygneaud-Dupuy de témoigner d’une apaisante réflexion sur tout ce qui nous entoure, trouve son essence dans la pratique du bouddhisme tibétain découvert à l’occasion de lectures dés l’âge de 16 ans. Il n’en fallait pas plus pour que deux ans plus tard, elle se présente à maître Mirik, fondateur d’un monastère près de Darjeeling,ville de l’État indien du Bengale-Occidental, au pied de l’Himalaya, pour qu’il la prenne comme disciple.

Constatant toutes les questions qu’elle se pose, l’enseignant bouddhiste lui répondra par une phrase qui va l’accompagner longtemps : « You want too much » (« Tu en veux trop »).

Poursuivant son chemin, à 22 ans, elle s’installe au Tibet, où elle devient guide de trekking et de montagne. Elle parcourt et raconte au fil de ses expériences le fonctionnement de l’esprit, les mille liens qui nous relient à tous les êtres et à la nature.

Désormais appelée Dolma, la « Tara verte », autrement dit « la compassion en action », sa vie ressemble à un conte de fée.

Dans son livre « Respire, tu es vivante » paru chez Massot éditions, Marion Chaygneaud-Dupuy ne raconte pas seulement comment elle a réussi à gravir trois fois l’Everest.

Alpiniste écoresponsable, elle explique également comment de jour comme de nuit, elle a réussi à mettre au point un modèle de gestion des déchets en haute montagne qui repose notamment sur un modèle économique qui n’est pas sans rappeler le principe de l’écotaxe.

Persuadée de l’urgence de passer à l’action, elle soutient  » l’Institut des nomades  » et organise les expéditions  » Clean Everest « , afin de débarrasser la face nord de l’Everest de tous les détritus accumulés depuis des décennies.

Vous qui cherchez à échapper à la sinistrose, aspirez aux grands espaces dominants, souhaitez passer au fond de vous de l’ombre à la lumière, ce livre est un guide de sagesse qui peut vous permettre d’atteindre bien des sommets.