Parce qu’étant jeune, il ne savait pas quel sens donner à sa vie, il a choisi de la créer en sculptant.
Et comme il lui fallait un allié de poids pour mener à bien son sens artistique, il fît appel au bronze.
Tout droit sorti d’études à l’Académie Royale d’Eeklo, il se découvre très vite, grâce aux conseils de Leo De Buysere, sculpteur professionnel depuis 1985, une passion pour ce noble matériau.
Son sens de l’humour est l’une des caractéristiques qui émanent de ses créations qui ne passent pas inaperçues, tant elles sont dans le mouvement et faites pour nous accompagner.
Influencé par Georges Minne, Constantin Meunier et Auguste Rodin, il a choisi de réinventer et d’améliorer dans son atelier la méthode traditionnelle de la cire perdue, quelque peu tombée en désuétude.
Mais qui est donc cet homme peu ordinaire qui nous invite aujourd’hui à nous attarder sur l’insupportable légèreté de notre existence ?
Son nom est Dirk De Keyzer.
Né à Sleidinge, près de Gand, en 1958, il nous donne à voir actuellement à Honfleur, en la Galerie Bartoux, quelques-unes de ses œuvres qui animent joyeusement nos espaces et qui à l’instar de « La Grande Chevaliette », ici photographiée de bon matin, a trouvé la place Sainte-Catherine fort à son goût.
Il paraît que la nuit tombée, ses sculptures se mettent à bouger, parler, jouer…
Nous irons à la rencontre de l’artiste qui se doit d’apparaître au grand jour.