JOURNEE INTERNATIONALE DES FEMMES : POUR QUOI DIRE POUR QUOI FAIRE ?

Le 8 mars déclaré « Journée internationale des femmes » bénéficiera vraisemblablement, en cette année 2018, d’un retentissement particulièrement significatif.

Sans revenir sur les hashtags type #Metoo ou #Balancetonporc et autres manifestations qui ont depuis l’affaire Weinstein mis en évidence le caractère intolérable des discriminations et abus dont se trouvent être victimes de trop nombreuses femmes, ces mouvements revendicatifs à la résonnance planétaire, ont sonné le glas d’une injustice aussi contestable que déplacée.

Si dés la naissance puis durant les 5O premières années d’existence, le sexe masculin se trouve être sur Terre nettement supérieur en nombre comparé au sexe féminin, la situation s’inverse toutefois passé ce cap, les femmes devenant plus nombreuses. Et c’est là qu’apparaît le grand écart que révèlent les statistiques officielles, huit centenaires sur dix étant des femmes en 2017.

Cette flagrante évolution de la composition démographique qui apparaît notamment à la lecture des études de l’INED (Institut National d’Etudes Démographiques) apporte, à qui pourrait encore en douter, la patente démonstration que les femmes disposent d’un avantage non négligeable en termes de longévité.
De quoi inviter les hommes à la prudence et au respect. Car les qualités dont elles disposent et savent faire preuve dans de multiples domaines, ne se limitent pas à cette seule évidence.

D’autant que face au phénomène de longévité dont les femmes font preuve ,  qu’on s’explique en réalité assez mal, tous les pays développés et émergents étant concernés, on peut déduire, sans grand risque d’erreur, qu’au train où va le vieillissement de la population, les femmes pourraient bien finir par détenir un pouvoir insoupçonné.

Qu’est ce à dire ?

Que l’égalité réclamée par les femmes qui estiment à juste titre avoir les mêmes droits et avoir droit aux mêmes traitements au travail comme en ville que les hommes ont bien raison de persévérer dans cette voie.

Cette approche n’est en rien féministe. Elle se veut simplement réaliste.

Elle vient appuyer de légitimes revendications qui nécessitent une véritable prise de conscience aux niveaux les plus élevés des Etats et au sein même de la société civile.

L’objectif doit consister à parvenir dans les meilleurs délais à ce qu’un juste équilibre soit trouvé afin que la date du 8 mars retenue dés 1910 comme celle de la Journée internationale des femmes, puis officialisée par les Nations Unies en 1977, n’ait plus de raison d’exister, si ce n’est pour commémorer au cours des années à venir un événement appartenant à un passé révolu.

Cette chronique se veut annonciatrice d’un changement de cap à brève échéance.
Elle vise à rendre très net un grand flou.
Elle répond au pour quoi dire, pour quoi faire !
Elle n’engage que son auteur : un homme parmi d’autres.

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