Alors que la webradio webtv indépendante AWI proposait la semaine dernière une chronique relative à l’Arabie saoudite qui cherche à s’inspirer d’ actions menées en termes de modernisation par ses 7 émirats voisins , Women e-life se devait de revenir sur une information publiée dernièrement par le Gulf News.
Tiré à 91.000 exemplaires mais aussi diffusé sur la Toile, ce journal qui s’est imposé depuis sa création en 1978 comme le premier quotidien anglophone des Emirats arabes unis, n’a pas manqué de saluer les résultats du classement Forbes des 100 personnalités féminines les plus influentes du Moyen-Orient.
The Gulf News y voit la preuve que “les femmes peuvent faire d’importantes avancées dans leur carrière, tout en travaillant à l’étranger”. Il souligne également que les femmes installées dans cette région du monde parviennent à briser le “proverbial plafond de verre” sensé les empêcher d’accéder à des postes à responsabilités.
Mais le plus fort réside dans le fait que parmi ces 100 femmes les plus influentes au Moyen-Orient, figurent entre autres 18 femmes originaires d’Allemagne, d’Australie d’Afrique du Sud d’Inde, de Malaisie, des États-Unis , de France et du Royaume-Uni. Sur les 18 expatriées lauréates qui figurent en tête de liste, 16 d’entre elles sont basées aux EAU.
La dernière reconnaissance de Forbes rend hommage à ces 100 femmes qui travaillent pour de grandes entreprises ou dirigent leur propre entreprise, dans plusieurs secteurs, notamment le pétrole et le gaz, les banques, l’automobile et la fintech. La plupart de ces femmes sont des dirigeantes et occupent des postes tels que PDG, CFO et présidente.
Dix autres femmes à la tête de ministères de la région EAU ont également été reconnues.
Mais qui est donc cette française expatriée qui s’est classée 33e personnalité féminine la plus influente du Moyen-Orient pour son expérience de chef d’entreprise ?
Il s’agit de Céline Brémaud, une jeune femme qui a vécu plusieurs années en Turquie avant de se rendre à Dubaï. Depuis 2014, elle est vice-présidente de la branche Moyen-Orient et Afrique de Microsoft.
Non exhaustif le classement des femmes expatriées qui oeuvrent aux Emirats arabes unis, illustre que ces dernières font des merveilles.
Aussi méritaient elles d’apparaître en clair :
Renuka Jagtiani, PDG et vice-président du conglomérat indien de détaillants Landmark Group, en tête de la liste des femmes expatriées a été nommée la troisième femme la plus influente de la région.
Huda Khattan, ressortissante américano-irakien, fondatrice et PDG de la marque de cosmétiques à un milliard de dollars Huda Beauty qui est également basée aux Emirats Arabes Unis, a pris la neuvième place.
Rafiah Ebrahim, une expatriée malaisienne émirati qui occupe actuellement le poste de présidente d’Ericsson pour le Moyen-Orient et l’Afrique, a décroché la 13e place. Elle est suivie par la britannique Asil Attar, PDG d’Alyasra Fashion à la 29e place.
Carmen Haddad, PDG allemande de Family Bank Middle East à la Citi Private Bank et Citibank, en Arabie saoudite, occupe le 35e rang.
Shrimati Damal, expatriée indienne, directeur financier d’un conglomérat émaillé des Emirats arabes unis
Donna Benton, fondatrice australienne et présidente d’un autre cabinet renommé basé aux Emirats arabes unis, The Entertainer, a pris la 51e place.
Également basée dans le pays, l’ expatriée américaine Donna Sultan, présidente et chef de la direction de KEO International Consultants, est devenue la 52ème femme la plus influente, suivie par la ressortissante indienne Zanubia Shams, coprésidente du Zulekha Healthcare Group, à la 58ème place.
Une autre expatriée britannique, Cynthia Corby, partenaire audit et assurance chez Deloitte, a décroché la 63e position. Poonam Bhojani (Inde), PDG d’Innoventures, a pris la 65e place et Alida Scholtz (Afrique du Sud), PDG de G4S Security Services, au Moyen-Orient, arrive à la 68ème place.
Women e-life ne pensait pas ouvrir sa série sur les femmes qui brillent avec un aussi beau palmarès de femmes expatriées influentes.
Mais c’est chose faite !
