Cette image restera gravée dans les mémoires à travers le monde.

La vision de la flèche de la cathédrale Notre-Dame de Paris s’effondrant lundi 15 avril peu avant 20H, sous l’effet d’un violent incendie parti des combles, où des travaux étaient en cours, a bouleversé le monde entier.

Le sinistre allait ensuite détruire une grande partie de la charpente en chêne de la toiture et provoquer d’immenses dégâts à l’intérieur, effaçant en quelques heures 8 siècles d’histoire d’un monument prestigieux et admiré de tous qui avait pourtant su résister au temps et aux guerres.

Des hommes et femmes seront appelés à redonner  vie à cette grande Dame  à la valeur symbolique et patrimoniale inestimable !
Il faut néanmoins se résoudre au fait qu’il sera quoi qu’il advienne impossible de reconstruire à l’identique.

Sans revenir sur les coups de génie d’Eugène Viollet-le-Duc, un architecte qui a été au XIXe entre autres à l’origine de la création de la flèche de 93 mètres de haut, les racines de la cathédrale Notre-Dame relèvent de l’architecture gothique. Un art qui s’apparente sur le plan architectural à de la haute couture.

Une architecture souvent qualifiée de féminine en raison de sa beauté et de ses précieux détails.

DERNIERE MINUTE – INTERVENTION DE EMMANUEL MACRON LE 16 AVRIL A 20H – DERNIERE MINUTE

En s’adressant à la nation au lendemain de l’incendie qui a ravagé la cathédrale Notre Dame de Paris, le chef de l’Etat en a appelé à la capacité des Français de s’unir pour vaincre.

En ce jour funeste, il n’était pas question de revenir sur le grand débat afin d’évoquer les décisions visant à répondre aux revendications de nombreux Français, révélées avant l’heure dans les médias en raison de fuites.

« Devenir meilleurs que nous ne sommes » est le vœu qu’Emmanuel Macron a exprimé.

Et sans doute animé par cette volonté d’affirmer sa détermination, tout s’est trouvé résumé en une courte formule : « Nous agirons, nous réussirons !»

Le président de la République a eu raison de rappeler que nous étions un peuple de bâtisseurs. Il suffit pour s’en convaincre de constater à travers le territoire ce qui a été construit, réhabilité, restauré et ne concerne pas que les monuments historiques.

Mais de là à affirmer que d’ici 5 ans, la cathédrale Notre-Dame de Paris serait reconstruite, il y a un pas que lui seul pouvait oser franchir, tant il est évident qu’un tel chantier ne pourra en aucun cas être achevé sur une aussi courte période.

A moins que béton et plastique ne viennent remplacer bois, pierre et métaux, que des produits préfabriqués ne remplacent le sur-mesure et que les travaux échappent aux gens de métier aux compétences reconnues. Et enfin que les bâtiments de France ferment définitivement boutique.