Quantité de garçons et filles qui choisissent de suivre des études supérieures ont désormais bien conscience que le monde bouge, que des portes s’ouvrent et que de nouvelles perspectives s’offrent à eux.
Et le gigantesque projet des Nouvelles Routes de la Soie, confirme que la Chine qui n’en est plus au stade de l’éveil, dispose de sérieux atouts.
De quoi justifier une parenthèse relative à une chronique intitulée : «NATHALIE LOISEAU : UNE EUROPEENNE SACHANT PARLER CHINOIS» mise en ligne sur Women e Life, à la veille des élections européennes, le 27 mars dernier.
A cette occasion, nous avions souligné tout l’intérêt que présentait la présence d’une femme alors ministre des affaires européennes, au sein du gouvernement d’Edouard Philippe, en mesure de dialoguer directement avec les représentants chinois.
Cette information s’inscrivait dans le timing d’une rencontre du président chinois Xi Jinping avec le président français Emmanuel Macron, à Paris.
Depuis, un article publié récemment dans le Global Times, journal chinois en langue anglaise, consacré aux garçons et filles venus de tous pays pour faire leurs études dans des universités chinoises, est venu confirmer qu’en dépit de la guerre commerciale qui oppose Etats-Unis et Chine, la jeune génération fait preuve de clairvoyance.
Car en attendant que l’Europe trouve une véritable dynamique de puissance, force est de constater que ces deux grands pays gèrent les affaires du monde.
Lors du lancement de la classe Confucius au lycée Mid Yell, dans les îles Shetland, l’ambassadeur de Chine en Grande-Bretagne, Liu Xiaoming, avait d’ailleurs déclaré que l’apprentissage de la langue chinoise offrait de nombreux débouchés.
Il est vrai qu’en Grande Bretagne, ces instituts et salles de classe Confucius ont inscrit 160 000 étudiants, accueilli 4 074 événements culturels et attiré plus d’un million de visiteurs et participants.
Liu Xiaoming, avait également précisé : « Du sud au nord, je constate l’enthousiasme grandissant des étudiants britanniques d’apprendre le chinois », avant d’ajouter : « C’est pourquoi la distance entre la Chine et la Grande-Bretagne, les barrières des montagnes et des mers, ne peuvent empêcher la langue chinoise d’atteindre tous les coins de la Grande-Bretagne. » Et pas seulement faut-il ajouter.
Surtout lorsqu’on sait que les Nouvelles Routes de la Soie vont tisser un gigantesque réseau terrestre, portuaire et ferroviaire, destiné à faciliter les échanges de toutes natures entre continents.
A en croire M. Liu : « La baguette magique de la langue chinoise dévoilera également aux yeux de tous les opportunités que la Chine peut offrir »
Aussi, en attendant que les universités chinoises accueillent fin août de nouveaux étudiants étrangers sur leurs campus, des témoignages de certains d’entre eux sensibles aux charmes de la Chine, apportent un éclairage d’avenir dont il serait regrettable de se priver.
Il en va ainsi de l’Université Duke Kunshan, située dans la province du Jiangsu, dans l’Est de la Chine, créée par l’Université Duke aux États-Unis et de l’Université Wuhan, qui toutes deux accueilleront un certain nombre d’étudiants venus de différents pays.
Les témoignages d’étudiants recueillis par le Global Times quant aux espoirs qu’ils fondent sur cette expérience au coeur d’ universités chinoises, attestent un réel engouement et une authentique motivation.
Women e Life a sélectionné ceux de deux étudiants.
La premier est Américain et s’appelle Charlie Colasurdo, la seconde est Japonaise et se nomme Reika Shimomura.
Lui a appris le chinois pendant sept ans et a beaucoup voyagé en Chine et en Asie du Sud-Est. Il explique avoir éprouvé un véritable intérêt pour la vie en Asie, avant, pendant et après ses études.
Passionné par les langues, la culture et les affaires asiatiques, il juge peu surprenant que l’Université Duke Kunshan (DKU) attire beaucoup de garçons et filles étudiants, venus du monde entier.
Les cours dispensés au sein de DKU sur la société chinoise et la culture chinoise, associés à une immersion linguistique intense, lui permettront non seulement d’obtenir un diplôme en tant que locuteur en chinois compétent, mais aussi d’exploiter ses connaissances chinoises pour promouvoir au mieux ses propres affaires par la suite.
Il souligne que son parcours d’étudiant américain vivant en Asie l’aidera probablement à combler le fossé qui sépare les entreprises américaines cherchant à faire des affaires en Chine et inversement.
De plus, il estime que le meilleur moyen de connaître la Chine et sa culture est d’y vivre et d’y étudier. Convaincu, il compte devenir ambassadeur de DKU et de la Chine. Pour mener à bien cette mission, il envisage d’utiliser ses talents d’écrivain et de photographe pour présenter diverses expériences éducatives et culturelles vécues en Chine à une nouvelle génération d’étudiants américains.
Quant au témoignage de Reika Shimomura, une Japonaise, il est tout aussi démonstratif de l’intérêt porté aux études qu’elle suit à l’Université Duke Kushan.
Passionnée de technologie et d’informatique, elle souhaite en apprendre davantage sur le recours aux innovations dans le domaine médical. Son objectif consiste à mieux comprendre en quoi la technologie peut faciliter la tâche consistant à diffuser des informations santé précises, et par voie de conséquence fournir les traitements dont les populations ont vraiment besoin.
Reika Shimomura est persuadée que réduire les disparités au sein d’une petite communauté peut aider à maintenir la santé des communautés environnantes et donc s’avérer bénéfique à l’échelle planétaire.
Elle en veut pour preuve le rôle qu’a joué la Chine dans l’épidémie d’Ebola, ce pays ayant apporté l’une des plus importantes contributions pour éradiquer le fléau.
De plus, cette Japonaise est consciente que la Chine connaît un développement rapide sur le plan économique et en termes de technologies dans tous les domaines.
C’est ce qui la conduit à considérer que la Chine représente le meilleur endroit pour étudier les applications des technologies et l’intelligence artificielle dédiées aux progrès en termes de santé à l’échelle mondiale.
Apprendre la belle langue chinoise, mieux comprendre la culture, être capable de communiquer en chinois sont d’après elle de plus en plus indispensables pour qui veut être en mesure de relever les immenses défis auxquels l’humanité va se trouver confrontée.
Garçons et filles représentant la jeune génération portent à juste titre un autre regard sur les réalités d’un monde en pleine révolution qui se dessine à plus ou moins brève échéance. Cette ouverture sur le monde correspond d’ailleurs au slogan du webmagazine féminin Women e Life !