Le choix de la photo qui illustre cette brève chronique de week-end, ne doit rien au hasard.
Votre webmagazine féminin ouvert sur le monde ne pouvait, en ce 9 novembre 2019, se priver de faire référence à l’un des évènements majeurs qui s’est traduit, il y a seulement 30 ans, par la chute du mur de Berlin encore appelé « mur de la honte ».
Erigé en plein Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961 par la République démocratique allemande (RDA), ce dernier a séparé physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, empêchant la libre circulation des individus. Il a constitué le symbole le plus navrant d’une Europe qui bien que parvenue à une paix fragile, s’est trouvée divisée par le rideau de fer.
L’ouverture de la fameuse porte de Brandebourg a entrainé la réunification allemande le 3 octobre 1990. A l’époque, cet évènement a été salué de par le monde comme révélateur de la liberté retrouvée.
L’occasion de souligner que bien d’autres murs tout aussi laids et injustes devraient être abattus en ce début de XXIe siècle.
Plus insidieux, ils sont représentatifs de situations inadmissibles qui perdurent sans raison au sein de la société de pays développés et démocratiques.
Ils concernent entre autres la discrimination, ségrégation qui valent aux femmes de ne pas se voir accorder les mêmes droits que les hommes dans de multiples domaines.
Si l’affaiblissement de l’Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, la détermination des Allemands de l’Est qui ont organisé d’importantes manifestations pour obtenir la chute du mur de Berlin, ont suscité l’admiration du « Monde libre » et ouvert la voie à la réunification allemande, pourquoi ne pas imaginer qu’un autre mur ne vienne lui aussi à tomber.
Alors que le mur de Berlin fût le symbole du clivage idéologique et politique de la guerre froide, la destruction du mur des droits accordés aux hommes d’un côté et aux femmes de l’autre, constituerait sans nul doute un acte salutaire en termes de respect, reconnaissance et égalité.