Au départ, il était inconnu de toutes et tous, mais disposait d’un profil jeune et énergique porteur d’espoirs.

Face à une rivale représentative d’un extrémisme visiblement inapte à occuper la fonction suprême, il avait l’avantage de représenter un nouveau profil empreint d’un dynamisme hors pair.

D’ailleurs, même si son élection ne s’est jouée qu’en raison d’un faute de mieux, les Français prêts à en découdre misaient gros sur lui.

Toutefois, force est de constater aujourd’hui que cette jeunesse n’était qu’apparente. Elle cachait en réalité une vieillesse ancrée dans ce qui vaut au capitalisme encore baptisé libéralisme d’être désormais à proscrire du vocabulaire, parce que déconnecté des réels défis à relever dans de nombreux domaines. Une réalité qui vaut à l’échelle locale, nationale et internationale.

Le syndrome du vieillard veut que parvenu au grand âge – du moins dans sa tête – on pense détenir la vérité sur tout et donc être en mesure d’imposer ses idées et projets visant à diriger autrement un peuple, les paroles devenant divines. Vous me corrigerez si je me trompe.

La chronique à venir en ce début d’année 2020 aura pour objectif de faire entendre raison à celui qui élu en 2017 paraissait incarner une jeunesse tournée vers un avenir prometteur.

Or aujourd’hui, il parvient à fâcher une partie de ceux là même qui lui ont fait confiance.

La France se trouve quasi paralysée depuis un mois et fait vivre aux hommes et femmes de ce pays une ambiance délétère. Sans défendre des syndicats qui semblent avoir retrouvé une nouvelle vitalité, les mouvements de contestation ne font que prendre de l’ampleur autour d’un sujet qui n’avait en réalité rien de prioritaire, s’agissant des retraites. Aujourd’hui, les caisses sont pleines !

Bien d’autres préoccupations auraient mérité des actions déterminées et énergiques pour renforcer la confiance en une France dont nombre de qualités sont déjà reconnues à l’échelle mondiale.

Les investisseurs étrangers se seraient vraisemblablement précipités sur un terrain ouvert aux nouvelles technologies et aux innovations de tous ordres. Mais après y avoir cru, ceux qui envisageaient de venir risquent fort de choisir d’autres destinations. Quant à ceux qui ont franchi le pas, ils en seront pour leurs frais.

Démonstration que l’âge du capitaine n’est pas celui qui apparaît sur la photo, mais bien celui qui au fond de chaque être humain gouverne l’esprit d’initiative et assure au mieux l’équilibre économique, social et envrionnemental.

Le syndrome du vieillard peut frapper très jeune. Une cure de rajeunissement et d’humilité imposant un profond respect des individus qui sont conscients que la théorie du ruissellement est un leurre, demeure envisageable afin de remédier au mal qui pourrait ronger ce début de décennie.

C’est sur la base d’espoirs et d’actions concrètes visant à donner une nouvelle orientation politique claire que chacun chacune éprouvent l’envie de soutenir et de partager que se situe les réelles desseins et perspectives d’un meilleur rééquilibrage des valeurs qui constituent le socle d’une société qui ne refuse en rien mouvement et progrès, à condition qu’ils aillent dans le bon sens.

Des voeux qui n’ont rien de virtuels.