C’est dans une ancienne école élémentaire située à Paris, au 9, rue Vaugirard, en plein 6e arrondissement, que la Cité audacieuse qui pour vocation d’assurer la défense des droits des femmes et de promouvoir l’égalité entre les sexes ouvrira ses portes au public jeudi.
Grâce à la mise à la mise à disposition par la mairie de Paris de ce local de 100 m2, le concept inédit porté par la Fondation des femmes abrite déjà quinze associations féministes qui seront très vite rejointes par d’autres.
Ces dernières disposeront ainsi de moyens pour faire entendre leurs voix et être en mesure d’agir efficacement au regard des situations auxquelles se heurtent des femmes qui aspirent à ce que soit reconnu ce que résume la devise « Liberté, égalité et sororité ».
Il est important de préciser que la Cité audacieuse n’a pas pour mission d’assurer l’hébergement des femmes victimes de violence. Cette véritable vitrine du féminisme vise avant tout à apporter aux femmes en détresse les conseils et soutiens nécessaires dans de multiples domaines.
Au-delà, le grand hall de cette Cité audacieuse, accueillera des expositions, débats, conférences, spectacles vivants ou sessions de sport. La dessinatrice de bande dessinée Pénélope Bagieu, l’historienne et philosophe Mona Ozouf ou l’historienne Michelle Perrot sont attendues ces prochaines semaines.
Cette initiative fournira l’occasion de revenir sur les centres d’hébergement pour femmes victimes de discriminations, abus et violences de tous ordres qui ont été créés dans plus de 45 pays.
Soutenus par des ressources gouvernementales ainsi que des fonds à but non lucratif, les institutions qui en assurent la gestion font également l’objet du concours de nombreux mécènes.
Cette chronique sera donc complétée dés demain d’une seconde partie afin de démontrer, une fois de plus, l’ouverture sur le monde de Women e Life, un webmag féminin qui regarde les réalités en face et donne de la voix.