Les propos tenus par Luc Ferry dans le dernier numéro de l’Express que nous n’avons pas été en mesure de lire dans leur intégralité laissent pantois.
Selon lui : « Voir un lien entre la biodiversité et le Covid-19 relève du surréalisme »
Comment peut-on oser faire une telle déclaration, sans disposer des connaissances et compétences requises ?
On ne peut que se réjouir que cet homme politique, philosophe et politologue français qui fût ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche dans les gouvernements I et II de Jean-Pierre Raffarin entre 2002 et 2004, n’occupe plus ce poste aujourd’hui.
Sans nier les qualités de philosophe et d’écrivain de cet homme, son refus d’admettre un lien possible entre l’actuelle crise sanitaire et le changement climatique, renforce le message de l’UNESCO visant à mettre en garde chacun chacune contre les fake news diffusées au sujet du COVID-19.
C’est en constatant des prises de position aussi radicales que sans preuves apportées, qu’on se dit qu’il est heureux que les membres du gouvernement d’Edouard Philippe fassent preuve de grande responsabilité, et surtout évitent des déclarations à l’emporte-pièce, susceptibles de ne pas permettre une analyse approfondie de la pandémie de coronavirus qui s’est répandue sans n’épargner quasiment aucun pays à la surface du globe.
En deux mots : attendons d’en savoir plus !
Luc Ferry fait partie de ces individus qui ont de quoi faire peur. Démonstration qu’il est des pensées hasardeuses qui devraient rester confinées !
Il s’agit ni plus ni moins d’un style Donald Trump à petite échelle. Dans la série : » Le changement climatique et ses conséquences délétères connaît pas; le lien avec la propagation du COVID-19 connaît pas; les conséquences de la mondialisation des échanges connaît pas non plus ».
Voilà qui ne peut que justifier une chronique quelque peu virulente contre tout apprenti Messie.
LAST NEWS – Women e Life le 8 avril 2020
Une nouvelle étude menée par des scientifiques pointe la responsabilité de l’activité humaine et de la destruction de la biodiversité dans l’apparition de nouveaux virus venus du monde animal, tel le coronavirus à l’origine de l’épidémie de Covid-19.