Comme nous le rappelle l’Histoire, mai est un mois porteur d’espoir en un monde de paix.
Toutefois, comment croire qu’un « ennemi (…) invisible, insaisissable baptisé COVID-19, contre lequel nous sommes entrés en guerre selon les propres termes du président de la République, jette les armes d’un seul coup ?
La question relative à la fin des hostilités auxquelles se livre l’ennemi coronavirus, tout le monde se la pose légitimement, la pandémie récurrente ayant fait 206 569
tués à travers le monde, dont 22.856 en France, selon les dernières estimations.
D’autant que personne n’ignore, au vu des informations communiquées par les chercheurs et autorités scientifiques, que sans traitement et surtout sans vaccin, les menaces perdurent et le combat s’avère encore long.
D’où l’ attente fébrile des Françaises et Français concernant le plan de déconfinement programmé à partir du 11 mai, dont les détails seront dévoilés par Edouard Philippe, Premier ministre, mardi à 15h00, devant l’Assemblée nationale.
Quoi qu’il en soit, les mesures prises dans le cadre de l’alerte sanitaire inédite dont on se doit de reconnaître l’efficience en termes de résultats sur la santé publique, ne pourront être levées que parcimonieusement à l’échelle des territoires et secteurs d’activité.
L’occasion de réfléchir individuellement et collectivement à l’élaboration d’un nouveau paradigme de développement à l’échelle nationale comme internationale, qui touche concrètement aux perspectives d’avenir de fonctionnement de la société dans de multiples domaines.
Une fois le coronavirus vaincu, peut-être se dessinera t’il une tout autre victoire dont les enseignements ne demanderont qu’à être partagés partout dans le monde, pour le plus grand bénéfice de toutes et tous et l’avenir de l’humanité.
On aimerait tant que la devise : »En avril, ne te découvre pas d’un fil ; En mai fais ce qu’il te plaît » trouve à s’appliquer cette année.