C’est une première : ça devait arriver un jour !
La crise sanitaire de la COVID-19 et son lien confinement, n’ont en réalité fait que révéler ou du moins confirmer aux yeux de tous ce qui apparaissait depuis de nombreuses années inéluctable à terme, à savoir une pratique accélérée et répandue du télétravail.
Ce qui semblait pour certains ne relever que d’un voeu pieux, ou pour d’autres n’appartenir qu’à un futur très éloigné, s’avère être entré en force dans le temps présent.
L’occasion de s’apercevoir que multiples sont les activités professionnelles qui n’imposent nullement une présence physique permanente au sein d’un bureau éloigné du domicile.
Seul bémol, les métiers imposant une présence humaine ne sont pas, du moins dans l’immédiat concernés. Mais beaucoup le seront inévitablement demain. Caissières de supermarchés, ouvriers spécialisés travaillant dans les différentes branches de l’industrie, seront eux aussi touchés en raison de révolutions technologiques sur fond de robotisation. On assistera à une montée en puissance de Tutos qui via internet et réseaux sociaux, apporteront les conseils utiles pour parvenir au résultat souhaité.
De quoi inspirer nos politiques, critiquables pour ne pas avoir soutenu comme cela aurait du être le cas, l’enseignement et la formation à distance, et surtout ne pas avoir financé des programmes destinés aux jeunes comme aux adultes actifs à la pratique du télétravail qui deviendra de plus en plus indispensable voire incontournable.
Une action qui aurait coûté moins cher que bien d’autres qui s’avèrent caduques. Une orientation qui aurait également permis d’accorder davantage de crédits aux métiers qui en appellent à la présence humaine et à des compétences que les nouvelles technologies en progrès constant ne remplacent pas encore mais aident déjà dans leur accomplissement.
Bien entendu, cette tendance progressiste résolument tournée vers l’avenir aurait nécessité une refonte complète du code du travail et par définition une nouvelle conception du lien de subordination entre employeurs et employés afin que cette dernière ne dépende plus exclusivement d’une présence physique quotidienne et horodatée sur site.
Face à l’épreuve choc que créé la crise sanitaire inédite, les politiques mais aussi tous les acteurs de l’économie de doivent de repenser un système d’un autre âge sans plus tarder et se remettre promptement à l’ouvrage pour refondre un code du travail devenu caduc.
Qui dit pratique du télétravail ne signifie par pour autant suppression des réunions physiques, mais à doses homéopathiques et par petits groupes dans un souci d’efficience.
Autrement dit, c’est tout un mode de gestion des conditions de travail qui nécessite d’être dispensé et mis en pratique.
Une façon de répondre à plusieurs soucis et impératifs, qu’il s’agisse entre autres de conditions générales de vie, de gain de temps et de respect de l’environnement que symbolise la présence d’un brin de muguet sur fond d’écran.
La pandémie de COVID-19 doit impérativement être mise à profit pour repenser le mode de fonctionnement de la société et du tissu économique qui a du plomb dans l’aile, et ne sera quoi qu’il advienne plus en mesure de permettre aux hommes, femmes et enfants de relever les défis qui vont s’imposer à toutes et tous dans les temps à venir.
Seule la présence de talents de proximité aux multiples visages permettra d’échapper aux risques de repli et d’enfermement que génère l’emprise du virtuel.