Face à l’incurie criante de porteurs de masques dont l’usage se trouve encore justifié par endroits, l’annonce faite dimanche par Brune Poirson, secrétaire d’Etat à la Transition écologique visant à sanctionner le jet par terre de ces derniers mais aussi de gants, mégots et dépôts sauvages d’ordures est pleinement justifiée.

A l’heure du déconfinement et d’un retour progressif à une vie normale, les appels au civisme et à la responsabilité lancés au plus fort de la crise sanitaire pour éviter la propagation du coronavirus, demeurent malheureusement toujours d’actualité.
En cause un laisser-aller qui fait peine à voir !

Les attitudes irresponsables en termes de santé publique et de respect du cadre de vie en milieu urbain comme rural consistant à se débarrasser n’importe où de toute forme de protection contre un virus comme de n’importe quelle sorte de déchet se doivent, aujourd’hui plus que jamais, d’être dénoncées et sanctionnées.

Women e Life soutient le projet de décret qui devrait être présenté mi-juin consistant à condamner d’une amende de 135 euros, contre 68 euros actuellement, toute personne prise en flagrant-délit .
Une amende qui pourrait atteindre 375 euros, voire 750 euros si la police établit un procès-verbal et le transmet au tribunal.

A la veille de la journée mondiale des océans, particulièrement mis à mal par les déchets plastiques, et alors que la protection de l’environnement et de la biosphère vise à assurer un développement durable, réprimer lourdement des actes qui nuisent à la qualité du cadre de vie s’inscrit dans une démarche répressive qui ne peut qu’être encouragée.

Par respect pour autrui et reconnaissance à une planète porteuse d’avenir pour l’humanité.