Comme l’explique régulièrement sur Arte avec sarcasme, peu après le magazine 28 minutes, le professeur Moustache, personnage clé d’un dessin animé qui nous éclaire sur le pourquoi du comment de phénomènes scientifiques du quotidien: « En sachant tout ça vous mourrez moins bêtes, mais vous mourrez quand même ! »
D’où l’intérêt porté à cette chaîne culturelle franco-allemande dont la percée en termes d’audience s’est trouvée confirmée lors du confinement, cette dernière ayant augmenté chez les jeunes de 150 %. Une performance qui n’est pas, pour aussi remarquable qu’elle soit, la seule raison qui nous conduit à nous faire modestement l’écho du dernier évènement survenu à la tête d’Arte.
Grâce à une programmation variée et des émissions de haute qualité, pour certaines déclinées en anglais, espagnol, polonais et italien (en plus du français et de l’allemand), cette chaîne franco-allemande de service public à vocation culturelle européenne, offre un autre regard sur l’actualité à travers le monde en s’attachant à la formule : « Restez curieux !»
Autant dire que l’appel à candidatures, lancé le 2 juin dernier pour la nomination de l’homme ou de la femme devant succéder à Veronique Cayla amenée à quitter la présidence d’Arte qu’elle occupait depuis 2011, en raison de la limite d’âge imposée aux dirigeants, ne pouvait manquer de retenir notre attention.
Allait-on voir une femme ou un homme prendre les rênes de cette chaîne emblématique ?
Lors du dépôt des candidatures, deux noms sont plus particulièrement apparus en tête de liste. Celui de Régine Hatchondo, Directrice générale de la chaîne franco-allemande ARTE depuis août 2018 et Vice-présidente ARTE GEIE depuis novembre 2018, et celui de Bruno Patino, Directeur éditorial d’Arte France depuis 2015.
Et le 22 juin, à l’issue d’un premier examen par un comité de sélection restreint, constitué au sein du conseil de surveillance et composé de trois personnalités qualifiées, le conseil de surveillance a finalement nommé ce dernier à la présidence de la chaîne.
Une décision qui ne saurait mettre en question les immenses qualités de Régine Hatchondo qui avait déclaré sur France info : » J’adorerais être présidente d’Arte ».
Elle avait de bonnes raisons de caresser cette légitime ambition.
L’occasion de revenir en quelques mots sur la confirmation de l’indéniable succès remporté sur tous les plans par Véronique Cayla, qui a occupé la présidence d’Arte depuis 2011.
Car tout tend à démontrer que cette chaîne joue l’alternance talentueuse, sans sexisme.
En succédant à l’époque à Jérôme Clément, son président fondateur, cette femme au parcours professionnel remarquable, savait devoir relever de véritables défis.
Comme le précisait Aude Dassonville dans le Monde avant qu’on ne sache qui serait conduit à reprendre le flambeau : « En près de dix ans, sous sa houlette, l’audience d’Arte a été multipliée par deux. Sans rien céder à la qualité de ses programmes, son offre numérique a explosé en même temps qu’elle se diversifiait, et la chaîne a multiplié les collaborations avec les autres pays européens
Démonstration d’une performance qui a non seulement permis de satisfaire un public cible plus âgé, mais aussi et surtout séduire la jeunesse.
ARTE dirigé par un homme correspond à une alternance somme toute logique.
Grâce à une programmation et des émissions de haute qualité, déclinées en anglais, espagnol, polonais et italien (en plus du français et de l’allemand), cette chaîne franco-allemande de service public à vocation culturelle européenne qui offre un autre regard sur l’actualité sur tous les phénomènes ( politiques, économiques, sociaux, culturels, environementaux ) que connaît le monde invite à se saisir de la formule : « Restez curieux !»
Conviviale , exigeante et accessible à tous, cette chaîne unique dans son genre qui a su intéresser et fidéliser un large public saura vous faire découvrir nombre de choses dans de multiples domaines que vous ignorez ou n’avez pas gardées en mémoire.
Cette vision d’avenir européenne par média interposé, sera toujours bonne à prendre toutes générations confondues, qu’il s’agisse de cinéma, séries, documentaires, enquêtes…
Une opinion que Women e Life partage avec le professeur Moustache.