C’est une bonne nouvelle qui fait naître l’espoir que l’une des préoccupations majeures de la société à laquelle la jeunesse notamment se montre particulièrement attachée, trouve une nouvelle dynamique propre à inspirer l’émergence d’un nouveau monde.

Nommée mardi 6 juillet 2020 ministre de la Transition Ecologique dans le gouvernement de Pierre Castex, Barbara Pompili ne découvre pas ce chaud dossier qui s’inscrit parmi les axes prioritaires fixés par le chef de l’Etat.

Entourée d’Emmanuelle Wargon, nommée ministre déléguée au logement, et de Jean-Baptiste Djebbari, nommé ministre délégué aux transports, elle devra composer sur une partition économique sociale et environnementale qui ne s’annonce pas des plus simples dans les temps à venir.

Secrétaire d’État chargée de la Biodiversité de février 2016 à mai 2017, dans les gouvernements de Manuel Valls puis de Bernard Cazeneuve, cette femme avait fait adopter la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages.

Agée de 45 ans, son parcours est révélateur de ses motivations.
Adhérente des Verts à partir de 2000 puis d’Europe Écologie Les Verts (EÉLV), elle travaille à l’Assemblée nationale à partir de 2002.

En 2012, elle est élue députée dans la deuxième circonscription de la Somme avec le soutien du Parti socialiste. Elle co-préside le groupe écologiste jusqu’en 2016, et devient ainsi la première femme à occuper la présidence d’un groupe parlementaire à l’Assemblée. Entre-temps, elle quitte EÉLV et rejoint le Parti écologiste.

Réélue députée en 2017 avec le soutien de La République en marche (LREM), elle intègre le groupe LREM et préside dès lors la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire.

Barbara Pompili qui déclarait avant les élections présidentielles de 2017 concernant les propos tenus par Emmanuel Macron : « Son discours sur l‘écologie me semble encore un petit peu limite », arrive au bon moment pour lui donner une véritable dimension politique.