Alors que la discrimination raciale sur fond de violences policières colle à la peau des Etats-Unis où la campagne électorale bat son plein entre Joe Biden, candidat démocrate et Donald Trump actuel président républicain, une excellente nouvelle propulsée par la NASA s’est posée ces jours ci sur Terre.
C’est sans doute ce qui explique que la photo de l’intéressée soit de si grande dimension.
Désignée membre de l’équipage du vaisseau spatial Starliner de Boeing, Jeanette Epps partira en 2021 aux côtés de ses collègues astronautes de la Nasa Sunita Williams et Josh Cassada dans le cadre d’une mission de six mois qui la verra entrer dans l’histoire en tant que première astronaute noire à vivre sur la Station spatiale internationale.
Un voyage et séjour qu’elle aurait déjà dû effectuer en 2018, mais dont elle s’est trouvée privée pour des raisons inconnues.
Ce n’est donc aujourd’hui que revanche puisque Jeanette devrait fêter ses 50 ans tout là haut dans l’espace.
A voir le solide bagage dont elle dispose, on ne peut être surpris que la NASA ait choisi cette femme pour son premier vol spatial qui s’inscrit dans le cadre d’une mission pionnière pour la Nasa.
Voyez plutôt le parcours.
Une licence en physique en 1992 au LeMoyne College de sa ville natale de Syracuse, New York.
Ensuite, une maîtrise en sciences en 1994 puis un doctorat en génie aérospatial en 2000, tous deux de l’université du Maryland, à College Park.
Telle une fusée, elle poursuit sa course puisque tout en obtenant son doctorat, Epps est boursière du « NASA Graduate Student Researchers Project », mais aussi autrice de plusieurs articles de journaux et de conférences sur ses recherches.
Après avoir terminé ses études supérieures, elle travaille dans un laboratoire de recherche pendant plus de deux ans. Elle se distingue également en tant que co-auteur de plusieurs brevets, avant que la Central Intelligence Agency (CIA) ne la recrute.
Elle passera sept ans en tant qu’officier du renseignement technique de la CIA avant sa sélection en tant que membre de la classe 2009 des astronautes.
Toujours est-il que Jeanette Epps, astronaute de la NASA, devrait être en 2021 la première femme noire astronaute à vivre sur la Station spatiale internationale.
Avant son départ, sachez que le vaisseau spatial Starliner de Boeing à bord duquel elle prendra place pour se rendre à destination, représente aux côtés du Crew Dragon de SpaceX, une partie des espoirs de la Nasa d’envoyer ses astronautes dans la Station spatiale internationale et bien au-delà par la suite.
Voilà qui méritait bien une chronique spatiale ouverte non plus seulement sur le monde mais sur tout l’univers. C’est ce qui s’appelle transformer le » I have a dream » en réalité, dans l’espoir que les Etats-Unis sachent à travers cet exemple encourageant renoncer à toute forme de discrimination sur leur territoire comme dans l’espace voire sur d’autres planètes !
Un pays, première puissance mondiale, qui peut envoyer hommes et femmes à mille lieues dans l’espace doit respecter celles et ceux qui vivent sur son sol, sans aucune distinction. (Signé Petit Homme Vert)