On ne sait pas encore si invitée par la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Svetlana Tikhanovskaïa, opposante biélorusse qui doit s’exprimer le 7 octobre à 11h30 en français, sera physiquement présente ou si son intervention se fera par visioconférence.
En revanche, ce qui est certain, c’est que lors de sa visite en Lituanie, Emmanuel Macron a notamment rencontré mardi matin cette jeune femme qui s’est réfugiée à Vilnius pour lui confirmer son plein soutien.
En cause l’élection contestée du président biélorusse Alexandre Loukachenko en Biélorussie, le 9 août dernier.
Svetlana Tikhanovskaïa qui a déjà rencontré les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne, et les dirigeants de la Pologne et de la Lituanie, demande que de nouvelles élections libres et équitables soient organisées en Biélorussie avant la fin de l’année.
Mais bien que des négociations aient lieu pour y parvenir et que le président français s’emploie à tenter de dénouer une crise qui met à mal 8 millions de Biélorusses qui manifestent régulièrement contre une fraude électorale, et que de nombreuses arrestations d’opposants aient lieu dans ce pays, Vladimir Poutine a visiblement une tout autre vision de la situation.
Sans citer Emmanuel Macron, mais en faisant référence à la tentative de médiation à laquelle s’attèle le président de la République française, le président russe n’a pas hésité à dénoncer « des pressions sans précédent sur la Bioélorrusie »
Cette déclaration se raccroche à la question : » Que fera la Russie ? » que posait Women e Life dans une chronique du 17 août titrée : « SVETLANA TIKHANOSKAÏA PARTIE DE BIELORUSSIE POUR MIEUX REVENIR »