BEL ENCHAÎNEMENT POUR DOMINIQUE SIMONOT

Qu’une plume de canard atterrisse en milieu carcéral peut surprendre !

Surtout lorsque l’Elysée annonce que Dominique Simonot, chroniqueuse judiciaire du Canard enchaîné, a été nommée lundi 5 octobre par Emmanuel Macron au poste de Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, chargée de défendre les droits des détenu(e)s.

Un poste resté vacant depuis le départ à la mi-juillet d’Adeline Hazan, qui a occupé pendant six ans la direction de cette autorité administrative indépendante.

La ou le contrôleur des prisons (CGLPL), est chargé(e) de veiller au respect des droits fondamentaux dans les lieux de privation de liberté.
Il comme elle peut notamment être saisi(e) par des détenu(e)s ou leurs proches.

Comme quoi l’exercice du métier de journaliste attaché à une spécialité aussi exigeante que la justice, peut conduire à la défense des droits de celles et ceux qui pour diverses raisons plus ou moins graves, se trouvent incarcéré(e)s en établissement pénitentiaire.

On pouvait difficilement trouver meilleur enchaînement pour cette journaliste âgée de 67 ans qui, après avoir apprécié la liberté de la presse, se trouve plongée dans un univers clos sous haute surveillance.

Pour peu que des détenu(e)s soient abonné(e)s au Canard enchaîné, le numéro paru le 30 septembre dernier titré : « Dupond-Moretti, un vrai garde des shows » n’a pu leur échapper.

Un peu d’humour ne peut faire de peine.

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