Les résultats de l’enquête réalisée entre le 29 avril 2019 et le 31 décembre 2019 par l’Observatoire Étudiant des Violences Sexuelles et Sexistes dans l’Enseignement Supérieur auprès de quelque 10.000 étudiants et étudiantes avec le concours d’établissements publics et privés qui a donné lieu à la parution d’un rapport le 12 octobre, écopent d’une très mauvaise note.
Objet d’un traitement pudique et très éphémère de la part de la plupart des médias, ce qui est révélé ne peut pourtant rester non dit.
Savoir qu’une étudiante sur 20 a été victime de viol et une sur 10 d’agression sexuelle relèverait-il d’un sujet tabou en ce XXIe siècle ?
Mais peut-être faut-il considérer que les légitimes préoccupations qui taraudent actuellement la société sur le plan sanitaire, économique, social et environnemental notamment, justifient une relégation au second plan de réalités pour le moins affligeantes. Les mesures sanitaires : gestes barrières, distanciation physique, interdiction de gros rassemblements… sont elles de nature à réduire les violences sexuelles et sexiste en cette longue crise COVID-19 ? That is the question !
Quoi qu’il en soit, on ne peut en rester au triste constat tiré de paroles d’étudiantes et se donner les moyens de mettre fin à des situations intolérables ?
Women e Life se penche sur la question dans la chronique audio du jour.