LINDA THOMAS-GREENFIELD REPRÉSENTERA LES ÉTATS-UNIS À L’ONU

La question formulée sur Women e Life dans une chronique du 18 novembre concernant l’hypothèse évoquée par le Washington Post d’une possible nomination de Hillary Clinton en qualité d’ambassadrice des États-Unis aux Nations Unies (ONU) ne se pose plus.

Alors que Joe Biden, 46eme président des Etats-Unis, constitue son équipe qui montre déjà que des femmes vont être amenées à occuper des postes clés, c’est finalement Linda Thomas-Greenfield qui se voit nommée ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU.

Âgée de 68 ans, sa carrière remonte à l’administration Reagan au cours de laquelle elle a été ambassadrice au Libéria de 2008 à 2012, et a occupé des postes en Suisse, au Pakistan, au Kenya, en Gambie, au Nigeria et en Jamaïque.

Ensuite, elle a été directrice générale du service extérieur et directrice des ressources humaines, dirigeant une équipe en charge des 70 000 employés du Département d’État des États-Unis de 2013 à 2017.

Nommée secrétaire d’État adjointe aux Affaires africaines pendant le deuxième mandat de Barack Obama, Thomas-Greenfield s’est concentrée sur le développement et la gestion de la politique américaine à l’égard de l’Afrique subsaharienne.

Démise de ses fonctions par l’administration Trump, Thomas-Greenfield est par ailleurs devenue vice-présidente principale du groupe Albright Stonebridge à Washington,.

Coprésidente du comité consultatif pour un rapport spécial du Conseil sur les relations étrangères, la désignation de cette femme en qualité d’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU constitue un signal d’ouverture dans un moment de tensions raciales renouvelées aux États-Unis.

Attachée à une revitalisation du département d’État et à la diplomatie américaine, elle devra restaurer la confiance et le professionnalisme dans les relations extérieures des États-Unis et encourager une plus grande diversité dans les rangs du service diplomatique.

Good Luck Mme Thomas-Greenfield !

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