GABRIELA HEARST LE BON PROFIL POUR LA MAISON CHLOÉ

Vouloir habiller l’actualité d’événements réjouissants en cette fin d’année 2020, constitue un véritable défi que Women e Life tient à relever.

Dans l’attente des annonces que fera ce soir Jean Castex, Premier ministre en présence notamment d’Olivier Véran, ministre de la Santé, concernant la deuxième vague pandémique en France , mais aussi les décisions prises par l’exécutif pour lutter au mieux contre son risque de propagation, il nous fallait vous inoculer une chronique vaccinale destinée à égayer l’atmosphère.

D’où le regard porté sur Gabriela Hearst qui a été nommée lundi, directrice artistique chez Chloé ( marque du Groupe Richemont).

Reconnaissante d’avoir l’opportunité de rejoindre une maison tant estimée, elle a confirmé être impatiente à l’idée de travailler avec Riccardo Bellini et de l’accompagner dans son engagement à créer une entreprise socialement et écologiquement responsable.

A 43 ans, cette créatrice de prêt-à-porter et d’accessoires de luxe pour femmes uruguayennes qui a séduit les New-Yorkaises avec sa marque éponyme très engagée écologiquement lancée en 2015, a également conquis Paris, le 4 octobre 2020, lors de la présentation de sa collection automne-hiver 2020-2021.

Il n’est donc pas surprenant qu’en janvier 2019, LVMH Luxury Ventures, le fonds lancé par le géant français du luxe pour soutenir les marques émergentes «déjà emblématiques», ait investi dans Gabriela Hearst, permettant à la marque d’étendre sa présence à travers le monde.

En attendant son premier défilé pour Chloé qui aura lieu lors de la fashion week parisienne de mars 2021, il est important de souligner le très fort engagement de Gabriela Hearts en faveur de l’environnement.

Une orientation qui correspond aux nouvelles attentes de consommateurs et en particulier des jeunes nés après 2000.
On comprend ainsi aisément que Riccardo Bellini, le PDG de Chloé se montre admiratif de l’énergie créative et de l’attachement à l’artisanat d’exception dont fait preuve cette nouvelle directrice artistique, qui sera amenée à participer activement à la définition d’un futur écoresponsable en mesure de porter Chloé vers de nouveaux sommets.

Pour se convaincre de l’intérêt de la démarche de Gabriela Hearst, il suffit de reprendre quelques-unes de ses actions récentes.
Un défilé visant à minimiser le gaspillage environnemental grâce à une politique sans plastique dans un décor composé de bancs et de chaises empruntés à sa maison et à son bureau.
Des oreillers en cachemire tricotés par l’organisation à but non lucratif « Manos del Uruguay » à partir de fils excédentaires de sa collection précédente.
Sept ensembles de vêtements fabriqués avec des tissus et des matériaux existants.

Ou encore la collection FW18, qui a fait de Hearst la première marque à introduire des bioplastiques compostables pour tous leurs emballages. Une alternative flexible au plastique qui peut être jeté dans du compost pour se décomposer en 24 semaines, développée par une startup israélienne appelée TIPA Sustainable Packaging.

Lors de la présentation de sa collection printemps / été 2020, Gabriela Hearst est devenue la première marque à mettre en scène une mode neutre en carbone avec le concours d’ entreprises spécialisées dans les défis de durabilité.

De plus, cette femme à d’autres qualités humanistes qui sautent aux yeux.

Par ses dons à Our Children’s Trust, une organisation à but non lucratif de l’Oregon qui a intenté des poursuites contre les gouvernements pour infraction sur le droit des enfants à un système climatique stable.
Mais aussi lorsque du 29 juin au 12 juillet 2020, Hearst s’est associée à Net a Porter pour une initiative limitée de deux semaines afin de soutenir les efforts de secours mondiaux de « Save the Children » dans la lutte contre le COVID-19. L’occasion pour des sacs Baez, Nina et Diana de Hearst, d’être mis à disposition dans la vente « Sacs de but » sur Net a Porter.

En dépit des nombreux challenges qui attendent Gabriela Hearst, n’allez pas croire qu’elle en oubliera pour autant de diriger et exploiter le ranch de sa famille en Uruguay.

Voilà ce qu’on appelle un bon profil !

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