Lorsque que les premiers rayons de soleil d’une belle journée viennent éclairer l’espace à vivre d’une « maison blanche », made in France, on apprécie de pouvoir le constater.
Mais quand aux Etats-Unis, Joe Biden qui succédera, le 21 janvier 2021, à Donald Trump à la Maison Blanche made in USA, présente les membres de son équipe chargée de lutter contre le réchauffement climatique, on se prend à espérer un réveil salutaire de la première puissance économique mondiale.
Surtout lorsque que cet axe de la politique doit constituer un pilier de l’action du gouvernement pour reconstruire l’économie américaine.
Témoignage d’une volonté de rupture avec la politique menée par Donald Trump, l’annonce faite par le nouveau président élu d’un retour des Etats-Unis dans l’accord de Paris sur le climat, mais aussi la restauration d’une série de réglementations environnementales instaurées par Barack Obama.
Conscient de la nécessité d’apporter une réponse nationale et collective au changement climatique, Joe Biden qui constate également l’ampleur des défis sanitaires à relever face à la pandémie de COVID-19 se fixe plusueurs objectifs. Aussi en attendant que les personnalités retenues soient validés par le Sénat, Women e Life s’arrête sur les profils de trois femmes qui composent cette équipe mixte créée pour lutter contre le réchauffement climatique.
Fille d’une famille de militaires, Deb Haaland, qui a déjà été élue comme l’une des premières femmes amérindiennes à siéger au Congrès, deviendrait également la première Amérindienne à diriger le ministère de l’Intérieur, qui supervise notamment les ressources naturelles des terres fédérales, comme les parcs nationaux et les refuges pour la faune.
Parmi ses interventions remarquées qui confirment son exprience de terrain, Deb a plaidé avec succès pour que la Laguna Development Corporation crée des politiques et des engagements en faveur de pratiques commerciales respectueuses de l’environnement.
Pendant son mandat de présidente de l’État du Nouveau-Mexique, elle s’est rendue à Standing Rock pour se tenir aux côtés de la communauté afin de protéger la souveraineté tribale et défendre les ressources naturelles vitales.
Gina McCarthy, administratrice de l’Agence de protection de l’environnement de Obama, serait pour sa part appelée à diriger le nouveau Bureau de la politique sur le climat de la Maison-Blanche.
Professeur de pratique de la santé publique au Département de santé environnementale de Harvard T.H. Chan School of Public Health et le directrice du Centre pour le climat, la santé et l’environnement mondial,elle est intervenu à plusieurs reprises sur ces dossiers chauds.
Elle a dirigé l’élaboration de la stratégie de l’École en matière de climatologie, de santé et de durabilité; renforcé le programme de sciences du climat et de santé; assuré la liaison avec les leaders de la science du climat à travers l’Université.
McCarthy est l’un des principaux défenseurs des stratégies de bon sens pour protéger la santé publique et l’environnement depuis plus de 30 ans.
Elle a dirigé les initiatives de l’EPA qui réduisaient la pollution atmosphérique, protégeaient les ressources en eau, réduisaient les gaz à effet de serre et renforçaient la sécurité chimique pour mieux protéger davantage d’Américains, en particulier les plus vulnérables, des impacts négatifs sur la santé.
McCarthy a signé le Clean Power Plan, qui a établi les toutes premières normes nationales de réduction des émissions de carbone des centrales électriques existantes, soulignant l’engagement du pays en faveur de l’action climatique nationale et stimulant les efforts internationaux qui ont contribué à sécuriser l’Accord de Paris sur le climat. McCarthy a collaboré avec les Nations Unies et l’Organisation mondiale de la santé sur divers efforts et a représenté les États-Unis dans le cadre d’initiatives mondiales visant à réduire les sources de pollution à haut risque. Fonctionnaire de
Brenda Mallory, une avocate spécialisée dans l’environnement, cctuelle responsable des affaires réglementaires du groupe de défense vert Southern Environmental Law Center, serait conduite à diriger le Conseil de la Maison Blanche sur la qualité de l’environnement (CEQ). Le CEQ est responsable de la mise en œuvre des permis environnementaux nationaux et peut avoir une grande influence sur les perspectives des grands projets d’infrastructure.
Pour apprécier ce que prévoit Joe Biden en termes de lutte contre le réchauffement climatique, plusieurs axes importants de sa politique en la matière méritent d’être soulignés.
Tout d’abord, la création «immédiate» de 250.000 emplois pour fermer des millions de puits de pétrole et de gaz abandonnés, considérés comme des risques pour la santé et la sécurité, s’ajoute bien d’autres actions.
Le gouvernement compte également moderniser les infrastructures de l’eau, des transports et de l’énergie afin qu’elles soient mieux équipées pour résister aux conditions climatiques extrêmes.
Des actions qui devraient permettre la création de nombreux emplois.
La construction de 500.000 stations de recharge pour les véhicules électriques et celle de 1,5 million d’habitations et logements sociaux économes en énergie sont également au programme.