UN RÊVE DE « NEOM » EN MESURE DE SÉDUIRE LA GENT FÉMININE

Avant d’en venir aux impressionnants projets de mégapoles du futur qui comptent transformer l’urbanisation et les conditions de vie de Terriens dans certaines régions du globe, un concept réellement novateur lancé en France au début du XXIe siècle, donne quelques idées.

Partis 71 en juillet 2014, 56 se sont lancés dans la course en 2020, et 48 ont finalement été labellisés jusqu’en 2022.

De quoi s’agit-il ?

De pôles de compétitivité, un concept créé en 2004 dans le cadre du lancement d’une nouvelle politique industrielle en France.

Définis par la loi de finances de 2005 comme le regroupement sur un même territoire d’entreprises, d’établissements d’enseignement supérieur et d’organismes de recherche publics ou privés ayant vocation à travailler en synergie pour mettre en œuvre des projets de développement économique pour l’innovation, les objectifs de ces derniers avaient et ont aujourd’hui, plus que jamais, de quoi séduire.

Grâce à des subventions publiques et un régime fiscal particulier, ces pôles se voient confier pour mission de rendre l’économie plus compétitive, d’entraîner la création de nombreux emplois directs et indirects, de rapprocher la recherche privée et publique, de permettre le développement de zones territoriales en difficulté, en luttant notamment contre les délocalisations.

C’est la que le rêve de « Neom », un nom qui devient polysémique en ayant pour caractéristique d’avoir plusieurs sens ou significations différentes, prend tout son sens.
De quoi alimenter la réflexion d’hommes et femmes autour de projets d’avenir susceptibles d’inciter au mariage entre pôles de compétitivité et villes du futur.

Certes, il vous faudra faire preuve d’un peu de patience avant de pouvoir goûter pleinement aux quatre « mégaprojets », NEOM, The Red Sea, Qiddiya et Amaala, qui ont été lancés en 2016 par le prince héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud dans le cadre de la Saudi Vision 2030.
Tout d’abord, parce que ça coûte très cher : 500 milliards de dollars !

Il est toutefois important d’observer que ce projet pharaonique comporte  la construction ex nihilo de Neom, une ville intelligente futuriste et de zone économique spéciale d’accueil d’investissements dans les nouvelles technologies, sur une superficie de 26 500 km2 (250 fois la surface de Paris) à la frontière avec l’Egypte et la Jordanie.

MBS qui mène tambours battant ses réformes économiques et sociales parmi lesquelles figure entre autres l’autorisation donnée aux femmes de conduire, voit loin puisqu’il déclare : « En changeant l’Arabie Saoudite, nous soutiendrons toute cette région et nous changerons le Monde ! »

Il est vrai que deux facteurs jouent dans  ce pays un rôle primordial :
La fin du pétrole roi et les impératifs liés à la protection de l’environnement.
L’ élan résolument moderniste de la société saoudienne qui recueille auprès des milleniums une réelle ferveur (70% des Saoudiens ont moins de 30 ans)

Et alors ? me direz-vous.

Eh bien Women e Life, webmagazine féminin indépendant ouvert sur le monde, se plaît à caresser l’idée que les pôles de compétitivité répartis sur l’Hexagone, pourraient parfaitement servir de tremplins à la création de Smart City made in France.

Une vision encourageante pour la jeunesse mais aussi toutes les générations de ce qu’il serait possible d’imaginer pour relever les défis économiques, sociaux et environnementaux, sans parler des pouvoirs d’attractivité récurrents.

Vacciner contre la COVID-19 c’est bien, mais greffer un organe vivant sur un corps meurtri c’est encore mieux !

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