C’est sur la musique de Ennio Morricone du film de Sergio Leone « Il était une fois dans l’Ouest » que Women e Life a choisi de viser une personnalité politique républicaine qui porte le colt à la ceinture.
Au lendemain de la Journée internationale des droits des femmes, ce choix arbitraire sent la poudre.

D’autant que Lauren Boebert a fait siffler plus de trois fois le train électoral dans l’État du Colorado aux Etats-Unis.

A 34 ans, cette femme politique est également une femme d’affaires américaine.
Le 3 novembre 2020, elle a remporté l’élection dans le 3e district congressionnel du Colorado, couvrant l’ouest de l’État, battant du même coup Diane Mitsch Bush, candidate du Parti démocrate et ancienne élue à la Chambre des représentants du Colorado.
Membre du Parti républicain, elle siège désormais à la Chambre des représentants des États-Unis pour le Colorado depuis 2021.

Attendez la suite en entrant dans le saloon…
Alors qu’elle était à à l’aube de son parcours employée chez McDonald’s, Lauren fût la première à battre un représentant fédéral en exercice lors d’une primaire dans le Colorado.

Pour cette femme de caractère, les armes n’ont pas de secrets.
Propriétaire du Shooters Grill, un restaurant à Rifle, elle encourage d’ailleurs les membres du personnel à porter ouvertement des armes à feu.
Boebert ira même jusqu’à utiliser une pile d’armes à feu comme arrière-plan Zoom lors d’une réunion du Congrès.
Ah oui, c’est une top gun !

Attendez la suite ……
En septembre 2019, Boebert s’implique dans le militantisme pour le port d’armes, en défiant l’ancien représentant fédéral Beto O’Rourke lors d’une réunion à la mairie d’Aurora, dans le Colorado, en s’exclamant : « Hell, no, you won’t take our guns » (« Sûrement pas, vous ne prendrez pas nos armes »).
Plus tard ce mois-là, elle s’oppose à une mesure de contrôle des armes à feu lors d’une réunion du conseil municipal d’Aspen.

Bien qu’elle ait grandi dans une famille démocrate, Lauren a bâti sa carrière politique sur le culte des armes à feu et les insultes ultraconservatrices contre les démocrates, qui, selon elle, «détestent notre pays».

Forte personnalité, elle traine toute une série de casseroles, qu’il s’agisse de violation du code de la route, de refus de se présenter aux tribunaux, de ne pas payer ses dettes et, dans un cas, d’avoir été arrêtée.

Furieuse que Trump n’ait pas été reconnu vainqueur lors des dernières élections présidentielles, elle a marché à fond dans les pas du 45e président des Etats-Unis.

Boebert soutient une politique « énergétique globale », qui fait référence au développement et à l’utilisation d’une combinaison de ressources pour répondre à la demande énergétique. Les ressources comprennent des ressources non renouvelables (notamment le pétrole brut) et des ressources renouvelables (notamment l’énergie solaire). Mais elle veut que les marchés décident, pas le gouvernement.

Elle refuse un Green New Deal qui, selon elle, coûterait 93 billions de dollars et conduirait à la faillite des États-Unis.

Elle soutient la construction d’un mur frontalier entre le Mexique et les États-Unis et s’oppose à l’amnistie en matière d’immigration.

Boebert est anti-avortement. Elle s’oppose à une éducation sexuelle complète et au financement fédéral de Planned Parenthood.

Bien qu’elle encourage la couverture d’assurance maladie pour les affections préexistantes et demande que les soins de santé soient abordables et les prix soient transparents, Lauren appelle à l’abrogation par le Congrès de la Patient Protection and Affordable Care Act, promulguée par le président Barack Obama.
Boebert ne soutient pas un système de santé à payeur unique, qui conduirait selon elle les petites entreprises comme la sienne à la faillite en raison de son coût prohibitif.

Vous cherchiez une jeune femme politique déterminée qui affiche le sourire et tire plus vite que son ombre: vous venez de la trouver !
Pour le générique de fin, avant de nouveaux épisodes, rien ne vaut la musique d’ambiance……
Mais prenez garde, Lauren a les yeux revolver.