Women e Life a jugé indispensable de vous faire partager cette formidable information dénichée au détour d’une visite du site russe Russia Beyond désormais sur Telegram.
Alors que les offres d’emploi pullulent en post crise Covid-19 – à en croire les dernières statistiques publiées en France – il est des métiers dont on ignore l’existence et qui pourtant sont en mesure de déclencher de véritables vocations dans nos villes et villages épris de traditions et verts pâturages.
Ainsi apprendrez-vous que Ksenia Plekhanova, 27 ans, est loin d’être la seule sonneuse de cloches en Russie, métier qu’elle exerce depuis l’âge de 14 ans.
Et le plus fort, c’est que la moitié des autres sonneurs de cloches qu’elle connaît sont des femmes.
Depuis dix ans, les femmes constituent un tiers des participants aux festivals de cloches russes. D’autres représentantes de ce métier qui sévissent dans d’autres villes russes affirment la même chose.
Les jeunes filles orthodoxes choisissent cette activité dès l’enfance, et se montrent prêtes à y rester liées toute leur vie.
Comme il vous est possible de le constater, il est des orientations professionnelles insoupçonnées qui ne demandent en réalité qu’à se faire entendre.
Pour ce qui relève de la formation, vous retiendrez que les filles comme les garçons apprennent ce métier à l’école du dimanche ou dans des écoles spéciales de sonneurs de cloches.
Aucune connaissance de la musique n’est requise. Ce qui compte, c’est d’avoir le sens du rythme et d’être motivé.
Lors des cours, les futurs sonneurs qui résonnent au féminin reproduisent principalement les mélodies que leurs professeurs leur enseignent, puis créent leurs propres compositions en s’appuyant dessus.
Passé la théorie – informations sur les différents types de cloches – on en arrive à la manière d’alerter les gens du service du matin et du soir et de leurs différentes étapes.
Enfin, l’enseignement porte également sur les différentes mélodies à faire entendre lors de mariages ou d’enterrements. Selon les endroits, cet apprentissage est gratuit ou payant, et peut durer de deux mois à deux ans.
Dans ce secteur, du moins en Russie, il n’y a pas de norme unique.
Avouez tout de même que cette information essentielle qui offre de réelles perspectives en termes d’emploi, se devait de vous parvenir sans attendre que les cloches sonnent.
De Russie, votre webmagazine féminin indépendant ouvert sur le monde sera amené à vous parler prochainement: sans Raspoutine !