LES PIEDS SUR TERRE DES FEMMES AGISSENT POUR SAUVER LES ÉCOSYSTÈMES

Convaincu que la vaccination demeure actuellement le seul moyen dont nous disposons pour faire face dans les meilleures conditions aux envahissants et trop souvent mortifères virus qui frappent nombre d’individus et nuisent au fonctionnement de la société sur les 5 continents, Women eLife ne compte pas se laisser emmerder.

C’est la raison pour laquelle – schéma vaccinal au grand complet – nous préférons aujourd’hui revenir sur les championnes de la Terre qui ont reçu des prix qui mettent en lumière la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. Une opération qui se déroulera jusqu’en 2030 et coïncide avec l’échéance fixée pour la réalisation des objectifs de développement durable.

Menée par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), avec le soutien de partenaires, cette Décennie de championnes et champions, est conçue pour prévenir, stopper et inverser la perte et la dégradation des écosystèmes dans le monde entier.

Elle a pour objectif de faire revivre des milliards d’hectares, couvrant les écosystèmes terrestres et aquatiques grâce au soutien politique, au précieux concours de la recherche scientifique qui permettent par l’apport de moyens financiers, d’intensifier massivement la restauration des écosystèmes porteurs de vie.

Qui sont donc ces quatre championnes de la Terre dont les engagements et travaux ont été salués en fin d’année 2021 ?

Il s’agit tout d’abord de la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, objet d’une récente chronique, qui a été récompensée dans la catégorie « Leadership en matière de politiques » pour son engagement puissant en faveur d’un monde durable depuis le sud de la planète. Il est vrai que cette femme tire constamment la sonnette d’alarme sur la vulnérabilité des petits États insulaires en développement confrontés à l’urgence climatique.

À la tête du gouvernement de ce petit État, cette femme est une force motrice de l’action climatique dans toute la région de l’Amérique latine et des Caraïbes, et la première à avoir approuvé le plan d’action de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes.
Sous sa direction, la Barbade a adopté des objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelables. Elle s’est également engagée à ce que le secteur de l’électricité et les transports soient exempts de combustibles fossiles d’ici à 2030.
Parallèlement, la Barbade met en œuvre de nombreux projets de conservation et de restauration, qu’il s’agisse des forêts, de l’océan en passant par les villes et le littoral. Par ailleurs, elle copréside le Groupe de direction mondial sur la résistance aux antimicrobiens intégrant le principe « Un monde, une santé ».

Les Sea Women of Melanesia (Papouasie-Nouvelle-Guinée et îles Salomon), ont pour leur part été récompensées dans la catégorie « Inspiration et action », en raison de leurs actions visant à encourager les femmes à surveiller et à évaluer les effets du blanchiment généralisé des coraux dans certains des récifs les plus menacés du monde, en ayant recours aux sciences et technologies marines.

En Ouganda, Gladys Kalema-Zikusoka a été récompensée dans la catégorie « Science et innovation ».
Cette femme a été la toute première vétérinaire spécialisée dans les espèces sauvages de l’Uganda Wildlife Authority.
Elle fait figure d’autorité mondiale reconnue en matière de primates et de zoonoses.
En tant que PDG et fondatrice de Conservation Through Public Health (CTPH), elle dirige la mise en œuvre de trois programmes stratégiques intégrés utilisant l’approche « Un monde, une santé ».

En République kirghize, Maria Kolesnikova a remporté un prix dans la catégorie « Vision entrepreneuriale ».
Cette militante de l’environnement, défend de longue date les intérêts des jeunes et dirige MoveGreen, une organisation qui s’emploie à surveiller et à améliorer la qualité de l’air en Asie centrale.

Sous sa direction, le mouvement environnemental a mis au point une application appelée AQ.kg, qui recueille toutes les 20 minutes, des données sur la concentration de polluants dans l’air, notamment le dioxyde d’azote, les PM 2,5 les PM 10 et le dioxyde d’azote dans les deux plus grandes villes kirghizes, Bichkek et Osh.
Son objectif consiste à soutenir et stimuler la sensibilisation à l’environnement et les actions environnementales positives par le biais de l’expertise, du volontariat et de l’éducation.

Composé de volontaires et d’une équipe professionnelle, MoveGreen se concentre sur l’information et la surveillance des citoyens, le changement climatique, la réduction des risques de catastrophe, la qualité de l’air et les projets d’éducation environnementale.
Autant d’actions qui se traduisent par la création de programmes d’éducation à l’environnement dans les écoles et les universités, et passent également par l’organisation d’activités pratiques telles que la plantation d’arbres dans les parcs nationaux, et la sensibilisation aux questions environnementales par le biais des médias et de la formation.

Terre à terre, nous sommes loin du greenwashing ?

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