LES JO DE PEKIN PORTEURS D’EXPLOITS SPORTIFS ET DE SIGNAUX DE PAIX

Tout commence sur la glace avec une nouvelle dont il faut se réjouir.
Protégée en vertu du Code mondial antidopage, la patineuse russe Kamila Valieva, 15 ans, a été autorisée le 14 février à poursuivre les Jeux olympiques de Pékin.

Émotionnellement épuisée par le scandale autour de son test antidopage de décembre, la jeune prodige qui a réalisé le premier quadruple saut d’une femme en compétition olympique, a avoué que les derniers jours ont été très difficiles pour elle.

Kamila a souligné qu’elle s’efforcera de se mettre en bonne forme et de se montrer du mieux qu’elle peut lors de l’épreuve individuelle de patinage artistique qui débute le 15 février et où elle est donnée favorite.

De quoi réchauffer les relations avec la Russie qui fait régner une ambiance de guerre froide en raison de ses manœuvres militaires à la frontière ukrainienne provoquant l’inquiétude des Occidentaux et des États-Unis.

Sur fond d’exploits sportifs et de moisson de médailles, les JO sont porteurs de bien d’autres bonnes nouvelles.

À l’instar de celle concernant Eileen Gu, la snowboardeuse Californienne qui a pris la nationalité chinoise et est devenue la première médaillée d’or en ski sous les couleurs du régime communiste.

Une championne de 18 ans qui n’a pas manqué de faire part de sa volonté de réconcilier la Chine et les États-Unis.

Le sport olympique serait-il en passe de devenir un instrument de la diplomatie et Eileen Gu une orfèvre en matière d’échanges commerciaux ?

Celle que la presse chinoise a surnommé la « princesse des neiges » est l’atout charme de Pékin aux JO d’hiver.
Une prise de guerre qui a offert à la Chine sa première médaille d’or de l’histoire dans des épreuves de ski acrobatique, faisant exploser les serveurs du réseau social chinois Weibo où elle compte près de 4 millions d’abonnés.

Athlète la plus populaire de l’équipe de Chine, cette jeune femme également mannequin et étudiante de Stanford est sponsorisée par une vingtaine de marques, du conglomérat de luxe français Louis Vuitton (LVMH.PA) au fabricant de vêtements de sport chinois de grande diffusion Anta (2020.HK).

Elle est aussi soutenue par Estee Lauder (EL.N), Victoria’s Secret, Tiffany & Co et Oakley, qui ont tous ciblé le marché chinois ces dernières années.

En se présentant comme une bâtisseuse de ponts et une ambassadrice mondiale du ski, Eileen a fait un excellent travail en veillant à ne jamais déraper dans ses propos. Inspirée et soutenue par sa grand-mère, qui était basketteuse à l’université, qu’elle décrit comme une femme « férocement confiante », qui lui a inculqué un sens aigu de la compétition, elle saura sans nul doute nous surprendre une nouvelle fois.

Au vu des profils et performances de sportives que Women e Life a arbitrairement souhaiter mettre en avant, vous ne pourrez manquer deux évènements : l’épreuve individuelle de patinage artistique où Kamila Valieva fera une nouvelle fois briller la glace, ou encore la finale du freeski halfpipe féminin à laquelle Eileen Gu doit participer vendredi, après avoir remporté l’or du Big Air la semaine dernière.

En ce mardi 15 février, journée de célébration de la traditionnelle Fête des lanternes, qui correspond au 15e jour du calendrier lunaire chinois et à la fin des célébrations du Nouvel An lunaire, nous formons le vœu que les JO d’hiver de Pékin 2022, contribuent à établir un climat de paix durable entre les peuples, partout dans le monde.

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