Inspiré par une récente prise de position de Patricia Chapelotte, présidente, créatrice du Prix de la Femme d’Influence, publiée dans la Tribune de l’économie qui appelle à l’émancipation économique des femmes : « un défi prioritaire qu’il faut continuer à relever », Women e Life n’a pu résister à l’envie de vous présenter « Fearless Girl ».

En dépit de sa petite taille, environ 50 pouces (130 cm) de haut et de son poids, environ 250 livres (110 kg), de dos comme de face, elle fait forte impression.

Avec son allure d’effrontée, debout, les mains sur les hanches, la tête inclinée en arrière avec sa queue de cheval face au New York Stock Exchange, cette représentation d’une fillette a mis à part sa cote actuelle, une valeur symbolique non négligeable.

Apparue en 2017 à la veille de la Journée internationale de la femme grâce au talent de Kristen Visbal, une sculptrice spécialisée dans la cire perdue en bronze, cette création a dû être déplacée à plusieurs reprises.

Et c’est finalement depuis décembre 2021 qu’elle s’impose à tous les regards devant la bourse de New York pour porter un message clair. Cette fillette rappelle en effet constamment aux entreprises et aux investisseurs que les femmes occupant des postes de direction sont bonnes pour les affaires.

Fearless Girl est censée  » envoyer un message  » sur la diversité des sexes sur le lieu de travail et encourager les entreprises à recruter des femmes dans leurs conseils d’administration.

La plaque apposée sous la statue pose la question : « Connaissez le pouvoir des femmes dans le leadership. SHE fait la différence »,
SHE fait référence à la fois au sexe du sujet et au symbole de téléscripteur NASDAQ du fonds créé pour défendre la cause.

SSGA célébrait le premier anniversaire de son fonds  » Gender Diversity Index  » investit dans des sociétés américaines à forte capitalisation qui se classent parmi les meilleures de leur secteur en matière de diversité des sexes au sein de la haute direction.

Alors que l’autrice de l’œuvre sculpturale souhaite s’assurer que la ville puisse posséder un moulage de son œuvre pour toujours, et espère également que les organisations à but non lucratif et les organisations internationales seront autorisées à utiliser des images de la statue dans leurs efforts pour faire avancer l’égalité des femmes, Women e Life dit banco !

Voilà une représentation propre à dynamiser l’entrepreneuriat féminin dans tous les secteurs d’activité et à tous les niveaux.

Cette dernière trouve un effet rebond lorsque Patricia Chapelotte et une vingtaine de personnalités féminines dénoncent l’inégalité économique entre les hommes et les femmes qui sont payées près de 10 % de moins que les hommes à compétence et expérience égales, en dépit de la loi qui l’interdit.

L’occasion de rappeler plusieurs réalités. Les femmes représentent 78 % des temps partiels, leur retraite dépasse à peine la moitié de celle des hommes, 70% des personnes en situation de pauvreté sont des femmes. Or l’indépendance économique est le premier levier pour avoir la maîtrise de son propre destin, sortir de la pauvreté, décider de sa vie familiale et affective, assurer un avenir à ses enfants. Et, ce sont les femmes qui, le plus souvent, en sont privées.

Alors qu’Emmanuel Macron a fait de la parité femmes-hommes la grande cause de son quinquennat, les signataires de l’appel au respect des engagements pris affirment : La France ne peut pas fermer les yeux, pas la France !

« Fearless Girl » vient donc appuyer de tout son poids face à la bourse de New York une revendication dont la légitimité saute aux yeux.