En France comme dans quasiment tous les pays du globe, des femmes confirment endosser le rôle d’actrices de premier plan en matière de développement économique dans de très nombreux secteurs d’activité.
Une tendance qu’il est possible d’observer notamment en Asie du Sud-Est, à travers toute une série d’initiatives qui répondent à de réels besoins et vont dans le sens du progrès.
Dans cette région monde, les ventes mondiales de commerce électronique sont en forte hausse, la pandémie de Covid-19 ayant catalysé ce boom.
En 2021, les ventes de détail en ligne se sont élevées à environ 4 900 milliards de dollars dans le monde. Selon la société de données sur la consommation Statista, ce chiffre devrait augmenter de 50 % dans les années à venir, pour atteindre environ 7,4 billions de dollars américains en 2025.
Le secteur du commerce électronique de la région a connu une croissance massive de près de 600 % – passant de 5,5 milliards de dollars américains à 38 milliards de dollars américains entre 2015 et 2019 – selon un rapport de Google, du fonds souverain singapourien Temasek et du cabinet de conseil Bain and Company.
Le rapport prévoit également que le nombre d’acheteurs en ligne en Asie du Sud-Est atteindra 380 millions d’ici 2026.
Certaines des femmes cheffes d’entreprise les plus entreprenantes de la région profitent de cette tendance.
Il est intéressant de souligner que si ces femmes ont vu dans cette vague l’occasion de concrétiser leur propre vision de l’entrepreneuriat, leurs actions contribuent également à la formation et renforcent leur impact au sein de leurs communautés locales.
Plusieurs exemples concrets illustrent l’importance et la portée de ce phénomène.
En Indonésie, Farica Edgina Yosafat, ancienne professeur de physique à l’université devenue une femme d’affaires prospère, fait partie de celles qui incarnent parfaitement ce mouvement.
Alors que son entreprise en ligne Berry Baby – qui propose des produits pour mères et bébés sur la plateforme de commerce électronique Lazada – prenait son envol, Mme Yosafat, âgée de 36 ans, a également cherché à autonomiser d’autres femmes dans sa ville natale de Bandung. Les produits de son entreprise, appelée Happi Cup, sont fabriqués dans une usine locale et ont été bien accueillis par les jeunes clientes qui recherchent un moyen plus écologique de gérer leurs règles. Pattiya produit aussi régulièrement du contenu sur la santé des femmes sur les canaux de médias sociaux de Happi Cup, ce qui l’aide à éduquer les consommateurs tout en créant une communauté où le sujet peut être discuté librement.
En Thaïlande, les sujets liés à l’hygiène féminine sont généralement considérés comme tabous, et les produits qui en découlent peuvent être coûteux. Après avoir découvert les avantages de l’utilisation d’une coupe menstruelle pendant ses vacances, Pattiya Thanasrivanitchai, 30 ans, a décidé de sensibiliser davantage au bien-être des femmes en préconisant l’utilisation de coupes menstruelles et en les vendant en ligne en Thaïlande par l’intermédiaire de Lazada.
En analysant les données à l’aide de divers outils sur la plateforme Lazada, elle a pu anticiper la demande et introduire de nouvelles options qui ont été bien accueillies par ses clients. Aujourd’hui, Linh possède une usine et un entrepôt, et emploie 19 personnes. Elle est déterminée à inciter davantage de femmes à trouver la confiance nécessaire pour créer leur propre entreprise. À cette fin, elle a formé plus de 10 000 vendeurs en ligne.
En Malaisie, lorsque Kong Wai Theng, pharmacienne de formation, a commencé à perdre les clients de sa pharmacie traditionnelle située dans son quartier de Selangor, au profit de plus grandes marques, elle a décidé de lancer son activité en ligne.
Bien qu’elle n’ait aucune expérience préalable du commerce électronique, elle a réussi à installer Big Care Mart sur Lazada. Là, elle s’est immédiatement montrée ouverte à l’expérimentation de différentes stratégies pour promouvoir sa boutique en ligne, comme l’offre de bons d’achat et d’options de livraison gratuite, qui ont porté leurs fruits.
Aujourd’hui, Mme Kong, 44 ans, est une formatrice certifiée sur la plateforme Lazada, qui met à profit son expérience passée pour guider les nouveaux vendeurs en ligne. Le conseil qu’elle donne à d’autres femmes chefs d’entreprise est de persévérer face aux défis et de s’améliorer en permanence.
À Singapour, Liang Wee Ling, ingénieure en conception de produits s’est inscrite à des cours de commerce électronique à l’âge de 40 ans.
Aujourd’hui âgée de 45 ans, Liang a agrandi 8miles, son entreprise de vente en ligne de produits pour mères et bébés sur Lazada. Après avoir travaillé depuis son domicile, elle a fini par s’installer dans un véritable entrepôt qui lui permet de répondre à la demande croissante des clients.
Cette mère de deux enfants apprécie la flexibilité qu’offre la gestion d’une entreprise de commerce électronique, car elle lui permet de rester présente pour ses enfants.
Mme Liang explique que sa motivation vient du fait qu’elle a pu créer une entreprise à partir de rien avec l’aide de sa famille. Sa boutique compte désormais une clientèle fidèle et elle est également devenue une source de soutien et de conseils pour d’autres vendeurs sur Lazada.
Aux Philippines, Monalisa Gao, 45 ans, qui souhaitait passer plus de temps avec sa famille, a décidé de prendre une retraite anticipée et de fermer son entreprise d’électronique grand public, en fermant 15 magasins physiques dans le pays.
Et c’est lors d’un voyage en famille en Chine, que Mme Gao a été impressionnée par la large gamme de produits et la facilité d’achat offerte par la plateforme de commerce électronique Taobao.
Cette découverte l’a incitée à se lancer dans le commerce électronique, ce qui lui a permis de rester financièrement indépendante sans avoir à sacrifier le temps passé en famille.
Sa boutique en ligne, Lucky HR, a été l’une des premières marques partenaires à vendre des produits électroniques grand public sur la plateforme Lazada.
Mme Gao espère que son succès et son expérience inciteront davantage de femmes et de mères à explorer le monde du commerce électronique.
Toutes ces expériences personnelles et professionnelles de femmes vivant en Asie du Sud-Est qui ne représentent que quelques exemples significatifs de réussites, ne peuvent qu’encourager l’entrepreneuriat féminin dans bien d’autres régions du monde, y compris dans les pays développés.